A. G. Meillard

19 janvier 2020

Assemblée Générale 2020 : Compte-rendu

Une assemblée d’avenir

Cette fin d’après-midi de samedi 18 janvier a rassemblé une bonne trentaine de personnes à la salle des Associations où la municipalité de Châtel de Neuvre accueillait l’Assemblée Générale du comité local de l’ANACR Meillard-Le Montet.

Dans son propos introductif, le président Daniel Levieux a présenté les excuses de tous les élus invités absents et des membres retenus par ailleurs, avant que l’assemblée observe une minute de silence en hommage aux camarades de l’association disparus dans l’année, Régis PONTET, Marc FEYDEL et Monique FALLUT.

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Remise des cartes à Ann et David REID
par Jacky LAPLUME (Président départemental de l’ANACR)
et Jacques FERRANDON (Maire de Châtel de Neuvre)

Dans son rapport moral, le président a inscrit l’action et les objectifs de l’association dans le contexte d’une actualité particulièrement troublée et révélatrice des dangers qu’une gouvernance le plus souvent guidée par des intérêts particuliers fait peser sur l’avenir de l’humanité. Face à la montée de l’individualisme, à la remise en cause de tout ce que la Résistance avait inventé de progrès social, économique et politique pour rétablir la démocratie à la Libération, il a rappelé la nécessité de l’engagement pour faire vivre les valeurs de la Résistance et défendre ou reconquérir ce qui en faisait les fondations d’une société où la liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas que des mots.

Il n’a pas manqué de souligner également ce qui garantit l’efficacité de l’action dans une association où le travail d’équipe et l’engagement singulier de chacun se développent dans une atmosphère de franche camaraderie où le plaisir d’être ensemble et l’envie font le bonheur de tous et la qualité du travail.

Comme le travail, le récit qui en est fait dans le rapport d’activité est partagé entre celles et ceux qui en ont la responsabilité.

Josiane Cluzel a fait le point sur les rendez-vous commémoratifs de 2019 et a présenté un calendrier enrichi de nouvelles initiatives pour 2020 avec en particulier une cérémonie le dimanche 26 avril en souvenir des victimes de la déportation (11h à Meillard) et une halte sur le site de Villars à Noyant en mémoire des attaques du 18 juillet 1944 (11h à la Stèle de Villars).

Mickaël Laurent s’est ensuite attaché à la présentation des activités pédagogiques de l’association en direction des jeunes à l’école, au collège et au lycée. Si l’année 2019 a connu un léger tassement des actions dans ce domaine, la présence de Soline Laurent Parotin, directrice de l’école de Tronget a permis d’évoquer le projet qui se file depuis trois ans dans son école autour de la mémoire de Louis Lanusse et qui va connaître son aboutissement cette année en regroupant tous les élèves des trois générations… L’année 2020 se présente aussi sous un jour particulièrement optimiste après les échanges fructueux entretenus avec les autorités académiques qui ont débouché sur une information systématique des enseignants et sur la présentation de nos documents dans les « ressources pour enseigner » par l’institution. Cette démarche récente a d’ores et déjà déclenché des sollicitations d’établissements. La prochaine étape devrait voir se concrétiser une offre pour les enseignants dans le cadre du Plan Académique de Formation.

Thibault Jay a retracé les itinéraires de découverte sur lesquels les deux sorties de 2019 ont conduit les voyageurs. La première en juillet avait permis de découvrir les principaux lieux de mémoire d’un Vichy capitale de l’Etat Français parsemé des traces honteuses de la collaboration, mais aussi de celle de ses victimes avec le martyre des Résistants. Un peu plus loin, le périple du 18 juillet avait conduit les voyageurs jusqu’à la stèle élevé en mémoire de Jean ZAY.

En septembre les deux minibus ont emporté la curiosité des voyageurs jusqu’au Musée de la Résistance Joseph LHOMENEDE à Frugières les Pin près de Brioude. Outre la découverte des collections impressionnantes qu’il contient, tous les participants ont gardé un souvenir ému de la présentation de Monsieur Capelani, fondateur du Musée, de l’étendue de ses connaissances et de la vigueur de son propos d’octogénaire passionné.

Au programme de 2020, la sortie du 19 juillet reste à préciser et celle du 13 septembre conduira au Musée de la Résistance de Bourges et dans ses environs.

Michel Henry a fait le point sur l’entretien des monuments, celui de Villars en particulier, et sur l’état d’avancement de la réalisation du monument de Moladier pour lequel la convention entre l’ONF et l’association est finalisée. C’est désormais à échéance de quelques mois que se profile son installation, et son inauguration qui fixera la quatorzième halte sur notre itinéraire de la Résistance dans le bocage bourbonnais. Il a également fait état du travail entrepris sur les archives que nous conservons, livres et enregistrements et pour lesquels un système de gestion de bibliothèque va être déployé pour en faciliter la consultation et le prêt.

Daniel Levieux a évoqué l’investissement du comité local au niveau départemental de l’ANACR ainsi qu’au comité du Concours de la Résistance et de la Déportation. Il a aussi rappelé les projets de rapprochement avec d’autres associations pour des initiatives conjointes où la mémoire de la Résistance aurait une place ouverte à un plus large public. En interne les chantiers d’exploitation des archives vont également être conduits pour en valoriser les contenus et enrichir la connaissance.

Enfin en matière de communication, la refonte du site Internet a été présentée avec ses nouveaux usages, et en particulier la lettre d’information qui devrait élargir le public des activités de l’association. La nouvelle formule du journal départemental désormais annuel a été présentée et chaque adhérent l’a reçu avec sa carte.

Danièle Moret, trésorière du comité local a fait état de la situation financière de l’association qui, ne disposant que de très faibles moyens doit s’employer à mobiliser des partenaires pour tout projet d’envergure. Elle a remercié toutes les collectivités et les donateurs particuliers qui ont permis de rassembler les fonds nécessaires à la réalisation du monument de Moladier après deux longues années d’efforts.

Pour clore l’Assemblée, Monsieur le Maire de Châtel de Neuvre a salué le travail présenté et fait partager à l’assemblée les temps forts de son approche du monde de la mémoire de la Résistance qu’il rejoint.

Jacky Laplume, président départemental a salué pour sa part l’activité du comité local et son engagement à l’échelon départemental avec un vice-président, son secrétaire général et son trésorier. Il a également fait part à l’assemblée du travail entrepris au Musée de la Résistance de Montluçon pour produire une exposition désormais disponible avant de souligner son accord avec les orientations du rapport moral et ses encouragements à poursuivre l’action engagée.

Avant que Monsieur le Maire ne convie l’assistance à partager le verre de l’amitié offert par la municipalité pour clore l’assemblée générale, une cérémonie symbolique a illustré la dynamique enclenchée en matière de recrutement avec huit nouvelles adhésions enregistrées dès ce début d’année (dont celle d’une jeune collégienne !). Jacques Ferrandon, maire de Châtel de Neuvre, et Jacky Laplume, président départemental de l’ANACR ont remis leurs cartes à Ann et David Ried, deux amis Américains de Pennsylvanie aussi installés dans l’Allier et qui nous ont rejoint en travaillant sur l’histoire de Nancy Wake…

Ce n’est que plus tard, et jusqu’à tard dans la nuit, que la trentaine de participants s’est retrouvée à l’Auberge du Bocage à Treban pour un dîner où les délices de la table ont accompagné le plaisir des échanges dans une bien belle ambiance qui laisse augurer d’une bonne année associative au sein du comité local de l’ANACR Meillard – Le Montet !

Daniel Levieux, le 19 janvier 2020

Accueil et intervention du président

Excusés

Je dois vous demander de bien vouloir excuser l’absence des élus qui sont retenus par des engagements pris antérieurement : les maires de Monétay sur Allier, Verneuil, Le Montet, Noyant d’Allier, le maire de Tronget Président de la Communauté de communes Bocage Bourbonnais et collaborateur du député, La maire de Cressanges Conseillère départementale du canton de Souvigny, le Vice-Président du Conseil Départemental en charge de la Mémoire, le Président du Conseil Départemental de l’Allier ainsi que l’ensemble de ses collègues de l’exécutif départemental, le député et conseiller départemental.
Et pour compléter ce préambule à mon propos soulignant des absences aussi particulières que récurrentes, je vous propose en introduction le mot de la fin des concerts d’un ami chanteur qui salue son public en disant : « l’important, c’est vous ! ».
Leur âge nous prive de Lucien Depresle et d’André Tantot, pour d’autres c’est l’éloignement, à Paris ou ailleurs, Michèle, Guillaume, Jean-Paul ou Marc sont aussi excusés.
Bonjour à toutes et à tous ; et merci d’avoir répondu à notre invitation.

Hommage aux disparus

Pour commencer nous allons penser à des absents qui, eux, restent à jamais bien présents dans nos cœurs ; Rendons hommage aux camarades qui nous ont quittés cette année : Régis PONTET, Marc FEYDEL et Monique FALLUT.
Merci d’observer une minute de silence à leur mémoire.

Rapport moral

« Se souvenir des crimes, nommer leurs auteurs et rendre aux victimes un hommage digne, c’est une responsabilité qui ne s’arrête jamais. Ce n’est pas négociable. Et c’est inséparable de notre pays. Être conscient de cette responsabilité est une part de notre identité nationale » …
Nous devons ce propos à la Chancelière Allemande Angela Merkel, première chef du gouvernement allemand à s’être rendue à Auschwitz-Birkenau depuis 1995. C’est une illustration du travail de mémoire qui se fait outre-Rhin.
La France pourrait s’en inspirer pour assainir la mémoire de ses guerres coloniales et régler le sort du racisme anti musulman aujourd’hui bien proche cousin du racisme anti-juif d’hier, en réglant le sort d’une extrême droite qui fait la honte de notre République.
La France pourrait aussi s’en inspirer activement en valorisant le souvenir de la lutte victorieuse contre les criminels nazis et la mémoire des martyres qui l’ont assurée en payant de leur vie. Mais la conscience nationale est encore embrumée des vapeurs nostalgiques des années 30 quand la grande bourgeoisie et le monde de la finance préféraient Hitler au Front populaire. Les temps n’ont guère changé ; les leçons seraient-elles oubliées qu’il faille repasser bientôt par les mêmes désastres pour que quelques-uns de nos enfants survivants se replongent ensuite comme nous le faisons dans leurs devoirs de mémoire ?

« Le passé doit conseiller l’avenir. » disait Sénèque…

La mémoire coule dans nos veines, elle souffle de nos discours, elle tisse les liens qui nous unissent. Elle nous attache au passé dans un temps où le présent seul vaudrait, où l’isolement individualiste ferait la loi et où l’ignorance des masses garantirait l’impunité des petits tyrans qui s’installent jusque dans nos campagnes.
L’idée saugrenue m’était venue de vous présenter notre rapport moral avec la complicité de ce vieux philosophe du premier siècle de notre ère que deux millénaires ont rendu sage.
Mais Je ne partage guère ses positions trop sages ; car pour lui il faudrait chasser de l’esprit des hommes les quatre grandes passions qui animent souvent leurs querelles pour les rendre inaptes au bonheur : peine, crainte, désir et plaisir seraient à bannir…
Aujourd’hui j’en ferais volontiers et bien au contraire les meilleurs moteurs de notre action.

De la peine…

De la peine il nous faut en partager quand nous perdons un des nôtres, et quand le malheur frappe ici ou là en empruntant des instruments et des usages dont les leçons du passé auraient dû nous écarter. Pas de progrès sans peine. Les gesticulations guerrières du président américain tout comme celles de ses marionnettes agitées en Amérique du Sud ou ailleurs ne doivent pas nous laisser indifférents parce que c’est ailleurs, parce que c’est encore loin, parce que la cible est voilée à l’ombre d’un clocher qu’on appelle minaret. De la peine il nous en faut montrer quand notre République expulse la misère qui s’y réfugie comme l’Allemagne d’Hitler expulsait ses juifs au Camp de Gurs dans une France complice qui y avait déjà parqué les Républicains espagnols qui fuyaient la dictature de Franco.

De la peine et de la crainte…

De la crainte, il nous en faut aussi partager dès lors que notre vigilance en alerte sonne aux premiers signes d’un mouvement ou d’une évolution qui nous écarte de l’idéal que nous partageons au service de la mémoire de la Résistance et de l’engagement de ses acteurs : la liberté, la justice, la démocratie… Pas de sauvegarde sans crainte. Nous avons tout à craindre de la recrudescence de l’idéologie mortifère d’une extrême droite qui se pare d’un masque de normalité, avance, avance et avance encore en France comme partout en Europe comme outre Atlantique, ne laissant aux citoyens sidérés que le choix de la peste ou du choléra, comme en 40 quand certains étaient soulagés par Pétain du péril hitlérien. La crainte n’est pas la peur, elle préserve par la claire conscience de la nature et de l’ampleur du danger qui permet d’y faire face. Et aujourd’hui dans notre pays il serait temps que les citoyens endormis par l’illusion de la modernité se réveillent pour reconquérir à la force des bras et des idées ce que le Conseil National de la Résistance avait prescrit dans sa diversité et dans l’enfer de la guerre. La démocratie politique et sociale est en péril sous les coups redoublés de puissances économiques qui accaparent jusqu’à l’extrême le fruit du travail des femmes et des hommes : dans les quarante dernières années, la part de la valeur ajoutée consacrée aux salaires a stagné quand celle des rentiers a été multipliée par 5 en passant de 50 à 250 milliards d’euros par an… Dans les dernières décennies, le taux d’abstention aux élections politiques n’a cessé de croître dans un paysage politique chaotique, et les organisations ouvrières ont été mises à mal comme un tissu associatif aujourd’hui instrumentalisé par la puissance publique… Nous avons tout à craindre de cette désertion citoyenne cédant au fatalisme.

De la peine, de la crainte et du désir…

Du désir, pour inquiétant qu’il soit s’il ne visait qu’à croître dans l’ambition des uns face au dénuement des autres, il garde la vertu salutaire de projeter le dessein d’un idéal de bien commun appelant à la mobilisation des énergies nécessaires à l’atteindre. Pas de réussite sans désir. Il faut avoir envie pour surmonter la difficulté, pour apprendre et réussir… mais aussi pour donner envie autour de soi et réussir ensemble. Encore faut-il un objet dont le désir soit partagé. Nous avons quant à nous cet objet précieux entre nos mains. Charge à nous d’en préserver la valeur et l’attrait, c’est la Mémoire de la Résistance, ce patrimoine mémoriel toujours à la merci de l’indifférence ou des coups bas revanchards de quelques nostalgiques. C’est ainsi qu’il nous en a fallu de l’envie pendant deux décennies pour obtenir la Légion d’Honneur de Lucien, ou deux bonnes années pour rassembler les moyens nécessaires à la réalisation du monument de Moladier… Et il nous en reste encore pour aboutir à ce que nos lieux de mémoire soient munis d’une signalisation routière qui les rende accessibles aux curieux de passage. Cela fait des années qu’à chaque assemblée générale ce point est évoqué au chapitre des « reste à réaliser » … Rendez-vous l’année prochaine. Nous en aurons toujours envie.

De la peine et de la crainte, du désir et du plaisir…

Du plaisir ? à quoi bon s’en priver s’il peut cimenter les liens des uns avec les autres dans une vie moins émiettée, avec des jeunes qui prennent du plaisir à apprendre et des enseignants qui prennent du plaisir à enseigner, avec des travailleurs qui prennent du plaisir à travailler en exerçant une profession plutôt qu’en errant entre cent occupations alimentaires, avec des anciens qui prennent plaisir à prendre le temps de vivre le temps de la retraite sans inquiétude sur l’avenir de leurs petits ou le confort de leurs aînés… Le plaisir de la vie retrouvée avec la liberté et la paix, au terme de tant de souffrances et de sacrifices pour les femmes et les hommes de la Résistance nous rappelle à l’impérieuse nécessité de la lutte pour gagner et regagner toujours… et c’est toujours d’actualité !
Et c’est sans s’obliger à trop d’effort que nous allons continuer de nous faire plaisir dans une vie associative pétrie de convivialité et à laquelle j’invite celles et ceux qui ne l’ont pas encore fait à nous rejoindre en adhérant pour conforter notre organisation.

Merci

Merci à Michel, et à Jean, à Thibault et Éric qui se sont coltiné la pierre… Merci à Josiane et Suzanne, à Danièle, Laurence, Martine et Chantal pour leur travail de tous les jours et leur précieux soutien… Merci à Thibault pour la préparation de nos sorties… Merci à Michèle, à Elisabeth et Marc ou Guillaume qui secouent la poussière des archives… Merci à Christian, Nénesse, Didier et Daniel qui sont toujours là pour faire les choses sans qu’on ait à leur dire… Merci à Mickaël et Michel qui s’investissent avec moi au comité départemental ainsi qu’au Comité Départemental du Concours de la Résistance et de la Déportation.
Ce sont bien les efforts de toute une équipe, de toutes celles et tous ceux qui se dépensent sans compter pour notre réussite commune que je veux saluer ici en les remerciant chaleureusement de leur investissement. Chacun y va de sa petite musique, et c’est très bien ; merci mes camarades !
Merci à tous nos adhérents et particulièrement aux nouveaux de cette année.
Un merci tout particulier ira en ce début d’année à Ann et David RIED, américains partagés entre l’ouest de la Pennsylvanie et l’Allier qui nous font l’honneur d’assister à notre assemblée générale après avoir passé la journée du 7 janvier dernier ensemble avec nous à la découverte de la mémoire de la Résistance dans notre région pour satisfaire leur curiosité sur le sujet. Après François et Mary Heymann, deux américains du Connecticut avec lesquels nous sommes en relation depuis plusieurs années, il nous est plaisant d’accueillir des citoyens des Etats Unis partageant notre inquiétude sur la gouvernance de leur pays et la marche du monde aujourd’hui… Bienvenue parmi nous.
Merci à vous toutes et tous qui avez répondu à notre invitation et qui manifestez par votre présence l’attachement que vous portez à notre action.
Merci à la municipalité de Châtel de Neuvre et à son maire qui nous accueille et nous fera partager tout-à l’heure le verre de l’amitié. Merci Jacques.


Pour conclure,

Si « Le passé doit conseiller l’avenir. » comme disait Sénèque…
Alors, Attention Danger : aujourd’hui un journal d’extrême droite fait la promotion d’un séjour touristique dans l’Algérie d’avant 1962… voyage accompagné avec un ex-parachutiste… Ils vont voyager entre les hologrammes de Bigeard et de Le Pen et ils n’en ont pas honte ! Il reste encore quelques nostalgiques de Pétain locataires des salles des coffres…
Alors, si le passé doit nous conseiller, Il nous faut veiller obstinément à ce qu’on y puise le respect scrupuleux des valeurs fondamentales de notre idéal républicain : la liberté, l’égalité, la fraternité, la justice et la laïcité… tout ce qui fait l’avenir démocratique que nous devons aux générations futures. Et c’est difficile…
« Ce n’est pas parce que les choses nous paraissent difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles nous paraissent difficiles. »
C’est aussi Sénèque qui l’écrivait ! Aussi je vous invite à oser revendiquer la liberté, l’égalité, la fraternité, la justice et la paix, à oser lutter pour oser vivre.
Merci
Daniel Levieux