Communiquer pour fonctionner
rassembler, intéresser, recruter…

La connaissance n’a guère d’intérêt que lorsqu’elle se partage, se confronte, se conforte…
Celle de la Résistance découverte au prisme de sa mémoire fait le patrimoine et l’objet de notre association.

En marge de l’Histoire cette connaissance partagée et enrichie des recherches aiguisées par la curiosité fait l’objet des échanges internes à l’association pour en conforter le potentiel et de publications destinées au plus grand public ou au public particulier des jeunes en formation, de l’école au lycée ou en apprentissage…

Les publications « papier »

Même si la dématérialisation est à l’ordre du jour dans tous les champs des activités humaines, la consignation des connaissances par écrit mérite encore un peu d’attention. Certains sujets méritent la confection d’un livre, d’autres plus modestes seront édités en livret ou fascicule ; pour guider quelques visiteurs, un dépliant touristique peut faire l’affaire ou un simple marque-page ou une carte postale édités à l’occasion d’une commémoration aguillera sur la piste d’un sujet qui peut intéresser…

Le journal départemental reste un objet utile pour propager l’information tout comme pour la mobilisation interne indispensable à la fourniture de ses contenus.

Les publications numériques

INCONTOURNABLES
Le monde et les temps changent… et il ne s’agit pa là de sacrifier à quelque mode ou lubie d’un moment. Aux premiers temps de l’ANACR, la dimension du monde n’était pas celle d’aujourd’hui dans la vie des familles. Le plus souvent rassemblées dans les frontières de quelques villages la vie d’avant comme la vie d’après empruntaient les mêmes chemins pour la transmission de la mémoire. Désormais les espaces de vie ne sont plus les mêmes, la mobilité, le détricotage des tissus territoriaux et des relations sociales ont conduit à l’invention de nouvelles proximités, des compensations souvent, des créations parfois. L’impératif de l’immédiateté s’insinue partout, le détachement des lieux oblige à dépasser le « présentiel »… bien des évolutions s’imposent sans être passées par l’apprentissage… C’est dans ce contexte que doivent être conçus et produits des éléments de communication plus adaptés au public visé qu’à la satisfaction des habitudes passées.

Un site Internet

Deux grandes familles de contenus y ont leur place :

  • les éléments de fond, dossiers, témoignages sont publiés en « pages » faites pour durer dans leur état et dans leur rangement au sein de l’arborescence du site (on est là dans la bibliothèque…).
  • les éléments d’actualité, annonces, compte-rendus, sont publiés en « articles » faits pour s’empiler dans l’ordre chronologique de leur parution (on est là dans le journal/blog).

l’usage des balises de catégories permet d’extraire des familles de contenus satisfaisant à la recherche.

La lettre d’information

Aussi bien en interne qu’auprès des abonnés extérieurs elle fixe un rendez-vous régulier avec l’information sur les activités de l’association, en interne comme avec l’extérieur, et permet d’en archiver la trace.

Les listes de diffusion

Qu’elle servent des mails ou des SMS, elles ont l’avantage de fournir une information uniformément distribuée (pour peu que les destinataires les lisent !).

Le réseau privé

Cette solution est particulièrement bien adaptée aux activités collaboratives des groupes de travail. L’étanchéité des groupes au sein desquels l’information circule garantit un environnement sécurisant et propice à la multiplication des échanges entre des membres qui sont disposés au même niveau d’information. Quelques outils complémentaires (visio conférence par exemple) peuvent compléter une panoplie intéressante.

La question de la présence sur les « réseaux sociaux« …

L’engouement pour les « réseaux sociaux » en vient à laisser penser qu’à eux seuls ils constitueraient l’univers numérique de tout-un-chacun. Dans les faits ces plateformes de publication accessibles sans difficulté aucune ont perturbé l’appréhension et l’apprentissage de l’espace numérique. En offrant un espace d’exposition de l’individualité des individus, elles ont permis que s’exacerbent les relations, tant congruentes qu’antagonistes dans des communautés virtuelles qui fournissent la matière première de ceux qui en exploitent les comportements.
De la même façon que le smartphone n’a pas fait une population de photographes, les réseaux sociaux n’en n’ont pas fait des journalistes, des écrivains ou de vrais amis…

L’espace des réseaux sociaux vit des interactions qu’il suscite, des avis, des commentaires, des controverses, le plus souvent sans que les tenants et les aboutissants en soient maîtrisés.

Est-il bon qu’un objet comme la mémoire de la Résistance voyage sur un terrain aussi incertain ?

La question de la sécurité

Après le passage de l’analogique au numérique et l’abandon des supports magnétiquesce sont aussi les objets physiques, disques CD puis DVD, clés USB… qui ont peu à peu disparu pour un stockage de données sur des serveurs distants ; et désormais le « cloud computing » est utilisé depuis la grand-mère qui échange avec ses petits-enfants par le biais d’une application ou qui consulte son compte bancaire jusqu’aux professionnels de tous ordres !
Dans tous les cas il conviendra aussi bien de préserver les communications d’un usage détourné que de conserver des copies des éléments authentiques qui peuvent trouver une exploitation utile dans les fonds d’un musée.