Hommage au Résistant disparu
Jeune instituteur, il fut appelé aux « Chantiers de Jeunesse » et s’en évada pour échapper au S.T.O.
Hébergé dans des fermes, il entre en contact avec la Résistance. Il participe à la libération de l’Allier et il s’engage au 15.2 pour poursuivre le combat jusqu’en Allemagne.
En Alsace il reçoit la Croix de Guerre.
Démobilisé, il adhère au Parti Communiste et sera toute sa vie un militant fidèle, dévoué, mais dépourvu de tout sectarisme. Il fut conseiller municipal de Lapalisse.
Dans son livre « de Lapalisse à Colmar et au-delà… » il raconte ce que fut sa vie de 1939 à 1945 et en conclusion nous fait part de ses réflexions toujours actuelles.
« Trop de gens ont tendance à oublier les leçons du passé. Beaucoup s’imaginent que la démocratie, la paix, les lois sociales sont des valeurs définitivement acquises. C’est une erreur. Les valeurs pour lesquelles tant d’hommes sont tombés sont toujours menacées.
Il faut se battre. La liberté est un bien précieux, et, quand on l’a perdue, c’est difficile de la retrouver…
C’est aux jeunes à prendre la relève. Résister aujourd’hui, c’est être citoyen conscient, former son jugement, intervenir, s’opposer aux mesures injustes, et voter.
Surtout ne pas rester indifférent. »
Merci, cher camarade. Nous nous efforcerons, au sein de l’ANACR, de rester fidèle à ton exemple.
Hommage rendu par Lucien GUYOT