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CNRD 2021-2022

27 septembre 2021
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« La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich (1944-1945) »

Le comité local Meillard – Le Montet à vos côtés avec les ressources du patrimoine mémoriel du Bocage Bourbonnais…

Le patrimoine mémoriel de la Résistance au cœur du Bocage Bourbonnais offre aux jeunes concurrents de l’édition 2021-2022 du Concours National de la Résistance et de la Déportation nombre de références susceptibles d’illustrer la thème proposé cette année…
L’équipe du comité local de l’ANACR Meillard-Le Montet leur réserve le meilleur accueil pour les accompagner !

Dans le secteur du Bocage Bourbonnais, l’année 1944 a été émaillée d’événements à référencer illustrant des opérations, des répressions et la déportation…

Des points d’ancrage locaux…

Opérations

Le 6 juin 1944, 180 volontaires se retrouvent en forêt de Moladier pour établir le Camp Danielle Casanova, second maquis FP du secteur du Bocage…

Le 14 juillet 1944, les maquisards du Camp Danielle Casanova décident de célébrer à leur manière la Fête Nationale à la barbe de Pétain et de l’armée d’occupation : il vont défiler dans les villages du secteur tout au long d’un long périple pour mobiliser une population acquise à leur cause…

Embuscade du Rocher noir à Châtillon, sabotages au tunnel ferroviaire des Cerisiers à Noyant d’Allier, la pratique de guérilla s’amplifie pour harceler les forces d’occupation et ralentir leur remontée vers le théâtre d’opérations du front de Normandie ou leur repli vers l’est…

Répressions

C’est dans le petit chemin qui s’enfonce dans les champs vers le sud et que l’alignement des arbres rappelle que les deux jeunes, Robert RIOTHON et André HUBSCHWERLIN faits prisonniers par les allemands en partant de Montluçon le 26 juillet 1944 furent fusillés et laissés pour morts. Les Allemands les avaient pris à Deneuille les Mines.
Des deux, Robert RIOTHON, grièvement blessé, a cependant réussi à se sauver, gagnant une ferme des environs pour y être pris en charge et soigné…

Le 18 juin les soldats Allemands investissent le bourg de Tronget à la recherche de « terroristes » et d’armes suite à de multiples dénonciations… Louis LANUSSE part rejoindre ses camarades dans les bois de Progne pour essayer les armes qu’ils venaient de recevoir. Au mauvais endroit au mauvais moment, Louis Lanusse est pris et fusillé sans autre forme de procès…

Les attaques du 18 juillet 1944 ont visé le Groupe Villechenon établi à la ferme de Villars à Noyant d’Allier et le camp Casanova replié dans les bois du Prince de Bourbon Parme à Besson après la première attaque du 16 juillet à Meillard sur le site de Renaudière… Marc BONNOT et Roger BELLIEN vont y laisser la vie.

Déportations

21 mars 1944, la gestapo arrive au village des Champs à Meillard… Les renseignements qui les amènent ici à la recherche d’un résistant les conduisent vers la famille Depresle. Non sans avoir jeté la cargaison de pain du boulanger en tournée ce matin là dans la mare ils vont s’acharner sur Lucienne DEPRESLE qui taira ce qu’elle connaissait bien de l’activité de son mari et de ses deux fils… Ils la font prisonnière avec sa fille tout juste âgée de 14 ans. Après un passage par la prison allemande de La Mal Coiffée à Moulins, la mère sera déportée à Ravensbrück, et la fille libérée…

Des ressources et des outils

Les équipes pédagogiques et les jeunes concurrents du CNRD qui souhaiteraient exploiter ces illustrations de la thématique de l’édition 2021-2022 trouveront auprès du Comité Local de l’ANACR Meillard-Le Montet un soutien utile à leur démarche avec la mise à disposition de l’exposition « Terre de Résistance »

… et le « Mémobus » dont l’itinéraire peut être ajusté en fonction des attentes de chacun.

Notre site Internet peut également être ouvert aux publications réalisées par les jeunes exploitant les ressources de notre patrimoine mémoriel.

L’équipe du Comité Local de l’ANACR Meillard-Le Montet et également ouverte à toute manifestation d’intérêt, demandes ou suggestions susceptibles de mieux valoriser et faire vivre l’espace patrimonial de la Résistance au cœur du Bocage Bourbonnais.

Vos contacts au comité local Meillard-Le Montet

Mickaël LAURENT

06 88 47 11 74


Des ressources sur le site dédié au CNRD dans le réseau CANOPE

& avec de nombreuses autres organisations…

Accueil

Avec la fondation pour la Mémoire de la Shoah

Avec la Fondation de la Résistance

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Au Musée de l’Armée

Inauguration à Moladier

9 juin 2021
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Ce dimanche 6 juin 2021, rendez-vous était pris au Rond Point en forêt de Moladier pour la cérémonie inaugurale du monument élevé à la mémoire du Camp Danielle Casanova par le comite local de l’ANACR Meillard-Le Montet.
Ce sont plus de 150 personnes qui ont investi l’espace de la clairière en cet après-midi consacré à la mémoire de la Résistance !

C’est en présence de Marion HENRY et Pascal ROUAULT représentant l’ONF, de la gendarmerie de Souvigny, du député Jean-Paul DUFREGNE, de la conseillère départementale Marie Françoise LACARIN et de Frédéric VERDIER, maire de Besson que Le ruban tricolore fut coupé par Marguerite FAUVERGUE, la seule ancienne résistante… D’autres dont les familles étaient présentes parmi lesquels Lucien DEPRESLE ou René DUFAUT étaient dans les pensées de tous…

Tous les participants se sont vu offrir la carte postale souvenir de l’inauguration, le dépliant touristique publié par le comité local de l’ANACR et un document retraçant le parcours de Danielle CASANOVA dont le maquis avait pris le nom.

Le fruit de la collecte de dons recueillis à cette occasion, 320 euros, va contribuer au financement du monument.

Dans le déroulement de la cérémonie, l’évocation de ce que fut le Camp Danielle CASANOVA a été faite en répondant à la curiosité de nos deux amis Ann et David REID qui par leur parcours représentaient en ce jour anniversaire du D-Day, débarquement en Normandie, les trois composantes des forces alliées britanniques, du Canada et des Etats-Unis…

le mot du président à lire ci-dessous

à propos du monument

Nouveaux outils…

13 août 2020
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Le comité local Meillard-Le Montet envisage la publication de trois nouveaux outils pour mieux faire partager le patrimoine mémoriel de la Résistance en Bocage Bourbonnais :

Un nouveau dépliant touristique

Il présentant le parcours des 14 haltes de son « Itinéraire de Résistance » comportant les QRCodes renvoyant vers la documentation complète présentée sur le site Internet…
(maquette en téléchargement ci-dessous)

Un petit carnet de route

Il fournit l’essentiel des informations utiles à l’appréhension de l’histoire des lieux, des événements et des acteurs qui dessinent le grand puzzle de la mémoire de la Résistance en Bocage Bourbonnais…
(maquette en téléchargement ci-dessous)

Une application mobile

… à découvrir dans les prochaines semaines…

Voir en plein écran

Le catalogue de QRCodes disposés sur les panneaux d’information des sites jalonnant notre « Itinéraire de Résistance »…

Stèle de Moladier – Besson

26 juin 2020
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Commentaire en français
Commentaire en anglais

La Stèle de Moladier est érigée en hommage aux Résistants du maquis Danièle CASANOVA rassemblés à la ferme de Moladier le 6 juin 1944.
14ème halte sur l’itinéraire de la Résistance dans le Bocage Bourbonnais, le monument du Rond-Point de Moladier marque aussi les avancées dans la connaissance de l’histoire de ce maquis et des Résistants qui s’y engagèrent… En témoignent les informations sur le parcours d’André FERNAND.

Du projet de monument…

… à sa réalisation !

Un maquis mobile

Pour des raisons de sécurité comme pour les besoins de l’action, le camp Danièle Casanova passe d’un lieu à un autre pendant que des petits groupes de combattants vont réaliser leurs actions, parfois à plusieurs dizaines de kilomètres.

Une cible pour la répression

A deux reprises, le camp va être attaqué les 16 et 18 juillet 1944. A Renaudière, après qu’une escarmouche avec des soldats allemands en reconnaissance ait signalé la présence du maquis l’encerclement oblige au repli sur le secteur de Besson. Puis dans le secteur du château de Bost après ce premier repli, la seconde attaque fera deux morts, Roger Bellien et Marc Bonnot, et un blessé, Roger Magnière, sans compter les prisonniers des rafles qui ont suivi. Quelques jours après la dispersion la plupart des maquisards se retrouveront vers Meillers ; ils se reformeront alors en unité de combat pour harceler les unités allemandes qui se repliaient vers le nord-est et participer ensuite à la libération de Moulins.

Jean AMEURLAIN (Jean-Louis), un des fondateurs du maquis…

Instituteur à Cressanges avec son épouse -après l ‘Ecole Normale de Moulins-, il établit les contacts avec les familles paysannes déjà engagées dans la Résistance.

Insoumis aux Chantiers de Jeunesse et réfractaire au STO, Jean Louis Ameurlain entre dans la clandestinité. Après avoir échappé à la police de Pétain, il gagne la région de Saint-Etienne où il fait partie des responsables FTPF de Loire et Haute-Loire. Après un passage en Ardèche il regagne l’Auvergne avec la responsabilité des FTP et de l’Inter-Région Loire, Haute-Loire, Puy de Dôme, Cantal et Allier. Suite à l’arrestation de trois autres responsables en gare de Clermont-Ferrand il se retrouve isolé et regagne l’Allier où il sait pouvoir renouer des contacts avec le Front National et les FTPF. C ‘est alors qu’il participe à la création du Camp Danièle Casanova en juin 1944 en forêt de Moladier avec le chef de Compagnie FTP Lamarque et l’aide précieuse de Jean-Marie Livernais, fin connaisseur de la région. C’est aussi lui qui sera à l’initiative de l’embuscade de Châtillon tendue le 25 juin 1944 à un convoi allemand qui fera sept victimes côté allemand et trois véhicules détruits, sans perte ni blessé du côté des maquisards. C’est également sous son commandement que les troupes du maquis vont parcourir les villages du secteur dans leur fameux « périple du 14 juillet » qui aura le mérite de mobiliser une population proche de sa délivrance ; mais qui aura aussi l’inconvénient d’alerter la police de Pétain et les allemands qui allaient attaquer le surlendemain.

La guérilla

Les maquisards sont passés ma ît r e s e n ma ti è r e d e harcèlement dans une tactique de guérilla qui privilégie les engagements de courte durée pour des petits groupes très mobiles. C’est ainsi que le camp Danièle Casanova compte à son actif de nombreux sabotages (pylônes et transformateurs électriques, voies ferrées ) , des embuscades, des accrochages avec prisonniers et récupération d’armes.

Le camp Danielle Casanova, de ses prémices en 1943…

Des informations conservées dans les archives du Ministère des Armées (GR 19 P), croisées avec les témoignages des acteurs, nous permettent d’enrichir l’image de ce que fut la Résistance sur nos terres bourbonnaises, à la fois précoce, diverse dans ses origines et multiforme dans une gradation depuis des actions de propagande des tout débuts jusqu’à l’intensification de la lutte armée jusqu’aux combats de la Libération. Le cas du Camp Danielle Casanova illustre bien la détermination des Résistants engagés sous la bannière des FTPF qui, dans une longue litanie d’actions que beaucoup considèreront bien modestes, font vivre l’esprit de Résistance dans son ancrage populaire.

Emplacement prévu pour l’installation du monument marquant la création du Camp Casanova, le 6 juin 1944…

Témoignage de Jean-Marie LIVERNAIS, lieutenant F.T.P.

Début juin 1944, l’organisation militaire du Front National pour la libération de la France avait, dans la région de Besson, de nombreux FTP sédentaires.

Voilà comment cela s’est passé :

Le 6 juin, lorsque fut connu le débarquement allié, un nommé LOGIS, responsable militaire de ces groupes sédentaires, n’a rien trouvé de mieux que de dire : « tout le monde au maquis !».

On se retrouve dans la forêt, autour de la ferme de Moladier, avec 185 « pipes » d’un coup. Mais cet innocent-là n’avait pas prévu que, au bout de 6 heures, tout ce monde-là, ça a faim ; et il n’y avait pas d’armes pour tout le monde.

Il n’y avait rien de prévu. Jean AMEURLAIN et moi nous trouvions là. Il a dit : « tu dois connaître tout le coin comme ta poche, la forêt et tous les recoins, j’ai besoin de toi. Je te réquisitionne. »

La première des choses qu’on a faites a été de dire aux gars : « tous ceux qui ne sont pas grillés, vous rentrez chez vous ! ». Mais il en est resté près de 80.

Pour le ravitaillement, on a alerté GUITTON, le père CHALMIN, tous les gars du coin.

Par la suite, ces maquisards restants furent répartis dans la région, dans les forêts avoisinantes, installés sous des toiles de tente.

Jean AMEURLAIN ayant pris contact avec le prince de BOURBON PARME, les maquisards sont regroupés à Bost.

Ils vont y rester quelques jours pour s’organiser avant de repartir pour les bois de Chapillière, à Meillard.

Pendant ce temps, avec Jean AMEURLAIN, on s’était rendu à Messarges, à Grosbois. On recherchait des lieux où le maquis pourrait trouver refuge en cas d’attaque. Pour ma part, j’étais chargé de prendre des contacts auprès des paysans.

Ces responsables paysans devaient, après avoir reçu le mot d’ordre donné la veille, prévoir le ravitaillement. J’avais contacté les responsables : MALTER, au Gouet de Bagnolet, ainsi qu’à Meillers, je ne me souviens plus du nom du contact. A la libération du département, le maquis Danielle CASANOVA était installé à Meillers.

Je suis revenu au camp, à Meillard et, vers le 15 juin, j’ai été rappelé à Montluçon.

Le maquis demeure à Meillard jusqu’au 16 juillet. Ils se font attaquer mais je ne sais pas ce qui s’est passé, plutôt que se déplacer, soit sur Bagnolet, soit sur Messarges, soit sur Grosbois, ils sont revenus se planquer à Bost et le 18, ils sont de nouveau attaqués par la police de Vichy (G.M.R. et milice).

Pendant cette première période, s’organisent le camp de base et l’organisation du maquis ainsi que la surveillance des routes R9 et de la 125.

Le 18 juin, sous la conduite d’AMEURLAIN, un groupe de maquisards attaque un convoi allemand sur la route de Châtillon à Souvigny, avec succès, aucune perte n’est à déplorer du côté français.

Témoignage de Lucien DEPRESLE, Lieutenant FTP

« Le 10 juillet, je quitte Saint Plaisir pour rentrer au maquis Danielle CASANOVA qui a établi son camp dans les bois de Renaudière, sur la commune de Meillard.

Lorsque je suis arrivé au camp, le 13 juillet 1944, il était commandé par Roger DAUPHIN, dit « Rigal », Chef de camp Henri VENIAT, dit « Jean », Commissaire aux effectifs, Charles LEGER, dit « La Pipe », Commissaire technique, et FRIEDLER, dit « Lamarque », Commissaire militaire.

« Le 14 juillet, je reste au camp assurer la garde avec une vingtaine de camarades pendant que les autres partent pour un périple à travers la région, Treban, Cressanges, Souvigny, Besson, Meillard, afin de montrer la présence des maquisards aux abords de Moulins. Le soir, ils regagnent notre camp. C’est là que nous étions cantonnés, dans la nuit du 15 au 16 juillet 1944, lors de l’attaque de l’armée allemande stationnée à Saint-Pourçain-sur-Sioule.

« Devant la supériorité numérique de l’ennemi (hommes et matériel) nous devons nous disperser. Nous décrochons. Je suis avec un groupe d’au moins 40 camarades. Ceux-ci veulent remonter vers les Champs. Je leur dis « il ne faut pas aller par-là ». Avec ma connaissance du terrain, je les entraîne par les bois. Nous traversons la route Treban Saint-Pourçain-sur-Sioule, au-dessus du château d’eau, entre le Latais et Ménilchamp. Ce groupe va se cacher à 2 kilomètres, dans les bois de Peuron, à 400 mètres de la route Bresnay Saint-Pourçain-sur-Sioule, pendant la journée du 16.

« Dans la nuit du 16 au 17 juillet, nos camarades Georges et Louis AUREMBOUT, qui connaissent cette région, prennent la direction du groupe et nous partons par les champs et les petits chemins à Bost, sur la commune de Besson. Pour beaucoup d’entre nous, nous avons beaucoup marché et nous avons le ventre vide. »

Pendant la journée du 16 juillet, les Allemands ont arrêté Emilien DENIS, Alexandre MORET, Albert BATISSE et Louis DETERNES. Ils seront renvoyés chez eux après interrogatoire.

André TAUVERON et Louis BARDON seront envoyés en Allemagne, au titre du S.T.O.

Charles AUGUSTE et Robert THEVENET seront torturés et emprisonnés à la Mal Coiffée. Ils auront la chance d’être parmi les 300 qui furent libérés lors de l’évacuation de la prison par les Allemands, les 64 prisonniers restants étant déportés à Buchenwald.

André FERNAND, malade et alité chez Emilien DENIS à la Renaudière, est également arrêté et depuis, porté disparu.

« Le 18 juillet, vers une heure du matin, un fort convoi de camions passe, menant grand bruit, sur la route Besson Cressanges, ce n’est donc pas pour nous ! Vers 11 heures, les camions reviennent. Ce sont les G.M.R. et les miliciens. Ils nous encerclent : bataille, décrochage à nouveau, dispersion. Au cours du décrochage nous avons eu deux tués : Marc BONNOT et Roger BELIEN. Un maquisard, CUISSINAT, fut blessé au pied par une chevrotine. Il fut caché et soigné chez CHALMIN au village de Cressanges. Un autre, Roger MAGNIERE, fut blessé grièvement par des miliciens qui l’abandonnent dans un fossé pour qu’il crève (déclaration de Roger MAGNIERE après son rétablissement). Les G.M.R. le trouveront dans le fossé et le conduiront à l’hôpital de Moulins où il sera soigné et amputé d’une jambe.

Retombées de la répression par les miliciens et les G.M.R.

le 18 juillet 1944, Robert RONDET, réfractaire au S.T.O., échappe à l’arrestation par la milice.

Suite à l’attaque du camp Danielle CASANOVA, les miliciens et G.M.R. prennent la relève des Allemands et vont attaquer le maquis CASANOVA réfugié à Bost, à Besson.

Le matin, les forces de police de PETAIN avaient encerclé et attaqué la ferme de Villars à Meillers. Dans cette ferme avait séjourné le maquis VILLECHENON.

Seuls, trois maquisards qui y étaient encore, ont pu s’échapper. Il s’agissait de GOMEZ, BETRET et VILLATTE.

Mais les miliciens et G.M.R. arrêtent Joseph LAFAY et son frère Jean, (cultivateurs à Villars), MARCUS Jean (mineur), ZUNINO Antonio (bûcheron) et RONDET René (cafetier). Ils sont conduits à Besson, mis face au mur de l’église. Ils furent rejoints par 6 ou 7 jeunes : Marcel VIRLOGEUX, Jean Marie AUCLAIR de Besson, Jean GALLAND, Henri DAUBINET et René AUBERT de Souvigny, François BALHA de Noyant.

Selon Jean VILLATTE, les G.M.R. ont laissé s’échapper le groupe de maquisards alors qu’ils auraient pu facilement les abattre dans leur fuite et en arrêtant leurs recherches à une vingtaine de mètres du fossé où ils s’étaient cachés.

D’après les propos de René RONDET, le soir même, le commandant du G.M.R. s’oppose fermement aux miliciens qui voulaient exécuter les prisonniers, debout devant le mur de l’église et évite ainsi un bain de sang.

Le soir, ils sont amenés, à Vichy, par les miliciens, pour interrogatoire, puis à Bellerive sur Allier, au château des Brosses, lieu d’internement placé sous l’autorité de la milice.

« Dans les derniers jours de juillet 1944, notre petit groupe séjournait aux Cailles de Chemilly, dans une maison abandonnée, couchant sur la paille. QUENISSET et VENIAT sont venus nous dire de partir car les BERTHON (Jules et son fils Albert) exploitants le domaine des Bruyères et les deux maquisards qui étaient chez eux avaient été arrêtés. Parmi ces maquisards se trouvait le responsable qui nous ravitaillait et qui tentait de réunir à nouveau les groupes, comme nous étions avant les attaques des Allemands, des G.M.R. et des miliciens.

« Le responsable n’a pas parlé car les groupes dont il s’occupait ne furent pas inquiétés. Les BERTHON et les deux maquisards furent massacrés, le 7 août, avec 7 autres hommes, dont plusieurs faisaient partie du camp CASANOVA, au champ de tir de Saint-Yorre.

« Nous revenons à notre point de départ, dans les bois des Champs, à Meillard, ce qui nous permet de trouver à manger, ce qui est important, pouvoir se nourrir.

« Vers le 15 août, nous sommes un groupe d’une dizaine de maquisards. Nous avons récupéré une voiture, à Soupaize. Nos chefs, SAPIN et BURLOT, ont réquisitionné un camion à la fabrique de bière « la Meuse » (à Moulins).

Après le 15 août, la direction du maquis est donnée à WATTEAU, dit « Lionel », comme chef de camp.

Le responsable militaire est : BERTHELOT Etienne, dit « Hérisson »,

Responsable technique : RAMOS Emmanuel, dit « Fabre »,

Commissaire aux effectifs : moi-même, dit « Balard ».

« Nous avons commencé de rouler sur les routes du coin, Souvigny, Coulandon, etc. Nous nous approchons de Moulins. Puis, un jour, nous avons raflé la garde allemande du pont de Moulins pour montrer notre présence aux abords de Moulins et récupérer les armes.

« Petit Pierre » sort le fusil, mitraille et dirige le feu sur la guérite. Deux des assaillants jettent leurs grenades mais elles rebondissent sur le rebord de la fenêtre et ils ont le temps de se cacher derrière le mur pour se protéger. Les 8 Allemands sortent, les mains en l’air. Faits prisonniers, nous les amenons à la carrière de Meillers. Le lendemain, nous les conduirons à Saint Hilaire où ils rejoindront d’autres prisonniers.

« L’opération nous a permis de récolter des armes et des munitions.

« Un autre jour, nous nous sommes engagés sur la passerelle qui est entre Bagneux et Villeneuve. Elle remplace le pont qui a sauté lors de la débâcle. Elle a la largeur du camion. Nous sommes une vingtaine de gars dans le camion, précédés par la voiture du commandant SAPIN, dans laquelle il a pris place avec trois maquisards. Sur la plage, des gens qui se baignent nous font de grands signes. Il ne faut pas aller plus loin car nous allons tomber dans la gueule du loup. En effet, un fort contingent de soldats allemands (estimé à 800) se trouve bloqué à la gare de Villeneuve. Arrivés à l’autre extrémité, nous faisons demi-tour. Revenus sur la 9, nous attaquons et réquisitionnons un car et un chargement de Gasoil et nous rentrons à Meillers, au château des Salles.

« Le 26 août, une colonne forte d’environ 2 000 soldats allemands, précédée et suivie par 300 miliciens accompagnés de leurs familles, se replie de Bourganeuf sur Montluçon. Elle est attaquée, à Estivareilles, par les maquisards et modifie son itinéraire. Les forces allemandes qu’elle doit rejoindre, à Montluçon, ont évacué la ville depuis plusieurs jours pour se replier sur Moulins. La colonne se dirige vers Huriel, Audes, Vallon, Le Brethon. Elle passe la nuit à la Croix Cornat, commune de Saint-Caprais. Elle atteint Ygrande vers 8 Heures 30. Elle y stationne, se restaure puis poursuit sa route vers Moulins en passant par Bourbon l’Archambault où elle fait deux victimes, COPET et MARCHAND puis Saint-Menoux.

« A l’entrée de la forêt de Bagnolet, sur la commune de Marigny, notre groupe allume la colonne (c’est-à-dire que nous tirons quelques coups de feu pour tenir les soldats en alerte). Les soldats ripostent et nous arrosent de balles. Ils ne manquent pas de munitions. Ils tirent depuis les camions qui continuent à rouler. Leur tir, un peu haut, permet à notre groupe de se replier. Notre groupe n’a pas eu de blessé ce jour-là.

« Des paysans, occupés à la batteuse dans la ferme proche, entendent tous ces coups de feu, s’avancent pour voir ce qui se passe. Ils sont capturés par les miliciens qui forment l’arrière-garde de la colonne allemande. Les miliciens les torturent et les fusillent à l’endroit où s’élève, aujourd’hui, le monument qui rappelle ce douloureux événement. Nous revenons à Meillers et continuons de sillonner les routes de la région. »

Je termine mon engagement dans le camp Danielle CASANOVA comme lieutenant C.E. (commissaire aux effectifs). L’effectif est de 80 maquisards. Revenu dans l’armée régulière, j’obtiens le grade de sergent-chef. Je suis affecté au centre de perfectionnement de Châtel-Guyon que je quitte à la suite de graves ennuis de santé. Après une convalescence de six semaines, je rejoins la caserne de Montluçon, en mai 1945. Je pars avec mon bataillon en Alsace où je suis affecté à la garde des prisonniers.

Démobilisé début décembre 1945, je reviens à Meillard.

Témoignage de Robert JOYON, Aspirant F.T.P.

« En janvier-février 1944, nous avons reçu la consigne de la Résistance de créer des comités d’aide aux réfractaires au S.T.O. Il nous fallait trouver un certain nombre de personnes, si possible assez influentes dans chaque secteur, pour solliciter des fermiers afin de cacher et héberger des réfractaires pour les empêcher de partir en Allemagne et éventuellement les faire passer au maquis.

« A Besson, nous savions que le curé, Léon VIRLAT, était anti-pétainiste et qu’il cachait chez lui son neveu, réfractaire au S.T.O.

« C’est tout naturellement que nous sommes allés le contacter. Nous sommes très bien accueillis. Il nous répond qu’il était de tout cœur avec nous mais qu’il lui était difficile, dans sa situation, de travailler avec nous. Par contre, il nous conseilla de contacter le prince Xavier DE BOURBON-PARME en lui disant que nous venions de sa part.

« Ce dernier accepta sans difficulté et participa activement à ce comité d’aide aux réfractaires.

« Plus tard, en juin-juillet 1944, Jean AMEURLAIN, qui recherchait des emplacements pour les maquis et après étude du site, alla informer le prince qu’il avait l’intention d’installer, pour quelques jours, le maquis Danielle CASANOVA dans son immense parc et les bois qui l’entourent et lui demander d’observer une bienveillante neutralité.

« Jean AMEURLAIN, ignorant tout de son activité antérieure, fut surpris par la rapidité de son accord et de l’aide qu’il apporta au camp Danielle CASANOVA : fourniture de couvertures, mise à la disposition de la bibliothèque du château pour servir d’infirmerie, etc.

Les maquisards arrêtés le 18 qui étaient internés au château des Brosses à Bellerive furent libérés suite à l’intervention du comte. Celui-ci se rendit en vélo (n’ayant plus d’essence pour sa voiture), à Vichy auprès de PETAIN, où il fit passer ces jeunes maquisards pour les enfants de ses métayers. Leur libération intervient le 27 juillet en même temps que celle des frères LAFAY. »

Les prisonniers de Meillers ne furent libérés qu’après un mois de détention, vers le 17 août.

Suite à ces douloureux événements, le Prince De BOURBON PARME, de nationalité italienne, né à Casamore en Italie en 1889, est arrêté ainsi que Monseigneur PIGUET, évêque de Clermont-Ferrand. Ils sont internés à la prison du 92ème RI. Ils quittent Clermont le 20 août 1944, avec les 239 détenus de la prison, pour le camp du Struthof. Tandis que les autres détenus sont entassés dans les wagons de marchandises, ils font le voyage dans un wagon de voyageurs de 3ème classe gardé. Ils arrivent au camp le 30 août. A partir du 4 septembre, le camp du Struthof est évacué vers celui de Dachau. Les deux otages resteront à Dachau jusqu’à la libération du camp par les Américains, le 29 avril 1945.

La disparition & l’oubli

13 juin 2020
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André FERNAND

André Camille FERNAND est né à Cressanges le 28 août 1918.

Son père Maurice et sa mère Marie avaient eu 6 enfants : Anna, René, André, Odette, Simone et Marcelle.

André FERNAND

A 21 ans, quand la guerre éclate, André est avec sa famille au domaine de Fourneux à Treban.
André et son frère ainé René sont tous les deux mobilisés en 1939. Faits prisonniers l’un et l’autre et conduits en Allemagne ils vont tenter de s’évader. A deux reprises les tentatives de René vont échouer ; par contre André réussira sa première évasion et parviendra à rejoindre la ferme familiale à Treban où, avec sa famille et leur ouvrier agricole Camille PATARIN, il contribuera au soutien de la Résistance dans la région où le maquis Hoche s’était installé en mai 1943.

André FERNAND s’est marié le 9 janvier 1943 avec Jeanne KRAWERIK, une jeune fille de 18 ans, pupille de l’Assistance Publique de Paris, placée dans la famille DENIS à la ferme de Renaudière à Meillard.

Au printemps 44, André s’est engagé dans la résistance au maquis Danielle Casanova sous le pseudo de « Lapin » (homologué Adjudant-chef le 1er juin 1944 – lieutenant FTPF).

Après sa constitution le 6 juin 1944 à la ferme de Moladier (commune de Besson) et son passage par Bois Plan et les bois du Château de Bost à Besson dans les jours suivants, c’est sous la conduite d’André FERNAND que le camp Danielle Casanova était venu s’installer à Renaudière près de la ferme de son beau-père.

André FERNAND avait participé au périple du 14 juillet qui avait vu défiler les maquisards en ordre militaire dans toutes les communes du secteur sans passer inaperçus sous les applaudissements de la population ! mais au cours de cette journée il s’était fait mal au genou… Aussi à son retour il s’était retrouvé alité à l’écart de ses camarades dans une chambre chez les Denis.

Lors de l’attaque du maquis par les allemands le 16 juillet 1944 au soir, André FERNAND est le seul à n’avoir pu s’échapper. Le lendemain, dimanche matin, les allemands revenus sur place font des prisonniers dans les fermes. Ils prennent Emilien DENIS et son gendre André FERNAND à Renaudière, Charles AUGUSTE et Robert THEVENET à Chapillière d’en bas, Albert BAPTISTE à Chapillière d’en haut ainsi que deux ouvriers agricoles, l’un venant travailler à Chapillière et André TAUVERON travaillant à Fourneux chez les Solnon.

Après avoir incendié la grange de Renaudière qui abritait les maquisards de Casanova, les Allemands firent également prisonnier Louis DETERNES au domaine de Legret.

Dans la matinée de dimanche André FERNAND a été aperçu par des habitants du village voisin des Champs, encadré par des soldats Allemands descendant dans les prés en direction de Pilote. Et, toujours sous la garde des soldats Allemands, Il est aussi passé sur le versant sud de la vallée du Douzenan, à la ferme des Planche chez les TABUTIN où la mère l’aurait enjoint de s’échapper par l’arrière de la maison, mais en vain. C’est dans les champs en contre-bas vers Pilote que les Allemands lui ont fait déterrer les dépouilles de trois collaborateurs notoires fusillés par le maquis, le père GUERET et les deux frères DUMONT ?

A partir de ce moment plus personne ne l’a revu.

Emilien Denis et Albert BAPTISTE ont été relâchés par les Allemands. A son retour le père DENIS se vantait d’avoir « bien renseigné les Allemands, qui lui avaient même offert de la bière… ».

Les deux ouvriers agricoles ont été envoyés en Allemagne au titre du STO.

Charles AUGUSTE et Robert THEVENET ont été emprisonnés à la Mal-Coiffée et ne seront libérés qu’au départ des allemands (pour sa libération, Robert THEVENET avait bénéficié du soutien de VIRLOGEUX, boucher de Gannat prisonnier avec lui pour échapper au dernier convoi parti pour l’Allemagne…).

André FERNAND avait disparu : plus rien après le 17 juillet 1944 où il aurait été emprisonné à Clermont-Ferrand après un passage par Saint-Pourçain.

Sans doute les Allemands voulaient-ils lui extorquer des informations…

Quelques jours plus tard les autorités allemandes demanderont cependant à sa famille de lui apporter des vêtements à la prison de Clermont…
Une première fois, son père Maurice et sa sœur Anna s’y rendront, mais en vain, sans pouvoir le voir.
Lors de leur seconde tentative, ses deux sœurs Anna et Odette ne le verront pas non plus ; mais les soldats Allemands leur diront « qu’il était toujours vivant, pour preuve les vêtements qu’ils leur remettaient étant encore chauds » …

André FERNAND avait disparu, sans que personne ne retrouve sa trace.

L’acte de disparition rédigé en 1947 fait état de sa déportation en Allemagne (direction inconnue) après un internement à Saint-Pourçain sur Sioule et Clermont-Ferrand.

André FERNAND est-il mort liquidé par ceux qui l’avaient fait prisonnier ?Aurait-t-il parlé sous la torture ? Et qu’aurait-il bien pu livrer comme information ?
Serait-il mort en déportation ? et où ?
Nul ne sait aujourd’hui, et ne le saura jamais… à moins que des archives de l’armée allemande livrent quelques informations sur les résistants incarcérés à Clermont-Ferrand en juillet 44.
La seule chose dont on peut être certain, c’est qu’il fut parmi les premières victimes de l’attaque qu’a eu à subir le Camp Danielle Casanova après son défilé du 14 juillet !

D’autres suivront dans les combats du 18 juillet à Besson (Roger BELLIEN) et Cressanges (Marc BONNOT), Roger Magnière (blessé à La Vivère –  Besson), puis avec les sept prisonniers raflés le 1er août et fusillés le 7 août (parmi les onze à Saint-Yorre) retrouvés dans le charnier de La Goutte Grandval : Xavier DORY, André FAVIER, Aimé FUGIER, Pierre HIERUNDIE, Georges HUSSON, Pierre PERONNET et Alphonse RINDER.

Sources : archives familiales et témoignage Lucien DEPRESLE (ancien Résistant FTPF)

Cérémonie « virtuelle »

26 avril 2020
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Aujourd’hui nous sommes le 26 avril,
En cette Journée du Souvenir des victimes de la déportation nous devions nous retrrouver à Meillard pour nous recueillir à la mémoire de Lucienne Depresle et Gilbert Bidet.
Chacune et chacun pourra leur consacrer une pensée dans l’isolement de son confinement.
Et pour revoir un aperçu de leur histoire, rendez-vous sur notre site Internet :
www.anacr03.fr/gilbert-bi…
www.anacr03.fr/lucienne-d…

Gilbert BIDET – ANACR Allier

Lucienne DEPRESLE – ANACR Allier

Livres

15 mars 2020
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Lire libre…

Georges ROUGERON, figure politique de l’Allier et auteur d’ouvrages consacrés à l’histoire de l’Allier avait publié en 1964 un fascicule traitant de la Résistance dans le département de l’Allier.

Il y retrace à grands traits l’histoire de la Résistance dans le département de l’Allier détaillant la participation des différentes composantes engagées dans la reconquête de la liberté en Bourbonnais… Une lecture fort intéressante !

Mais il y reste quelques confusions à propos des maquis du secteur de Meillard (voir page 24). Le Camp Hoche et le Camp Casanova sont tous les deux rangés sous la houlette de Jean Ameurlain avec une date d’installation de Hoche fixée en mai 1944… Cette confusion reprise dans l’historique des unités combattantes nie l’origine du Camp Hoche et l’action de ses initiateurs associant les ouvriers Montluçonnais emmenés par Georges Gavelle et Louis Bavay et les paysans du secteur de Meillard avec les militants clandestins du PC, entre autres Civade, Mitton, Berthomier et Depresle… Mais c’est bien avec eux que le premier maquis FTP du secteur s’est installé en mai 1943 dans la clairière de « La Pièce Plate », dans les bois des Champs près du ruisseau du Douzenan.

Quant au Camp Casanova, c’est bien à l’initiative de Jean AMEURLAIN et de Jean-Marie LIVERNAIS qu’il s’est constitué à Moladier un an plus tard, le 6 juin 1944.

Sur le plan historique comme sur celui de la mémoire cette confusion est dommageable au-delà même de la simple vérité des faits. Les deux formations ont appartenu à la même famille d’organisation , celle des Francx-Tireurs Partisans Français ; mais elle ont opéré dans des périodes et avec des moyens complètement différents. Quand Hoche expérimente une clandestinité difficile et sans grands moyens ni armement pour assurer ses actions contre l’occupant ou la collaboration, Casanova s’inscrit dans la période de l’été 44 qui bénéficie de la vague d’espoir engendrée par le débarquement allié en Normandie après l’échec des nazis sur le front de l’est en 43 à Stalingrad, et à celui des fascistes en Italie… Le nombre de combattants mobilisés et leur équipement, pour hétéroclite qu’il soit n’a plus rien à voir avec les ressources du Camp Hoche qui n’aurait jamais pu envisager un défilé du 14 juillet comme les combattants de Casanova l’on assuré en 44 dans toutes les communes du secteur !

Avis de recherches

16 février 2020
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Avis de recherches

Cette photographie ne recèle plus de mystère…
Il a suffi d’une rencontre lors des obsèques de André Tantot avec les fils de Jean-Marie Livernais pour que le mystère de l’homme aux lunettes noires soit éclairci… Il s’agissait de Henri Guichon lors d’une cérémonie rendant hommage aux victimes de l’attaque du Camp Casanova le 18 juillet 1944 vraisemblablement fin des années 50 devant la stèle de La Vivère. La 2CV à gauche appartenait à Jean-Marie Livernais…

A l’examen de la photographie, la mémoire de Lucien DEPRESLES nous avait fourni des indications sur 9 des dix personnes du groupe…

Pour le reste, c’est trouvé !

Une photos d’internés au camp de Bossuet (seuls les deux frères Virlogeux et Pierre AUMOINE sont identifiés). Une question reste posée concernant AUMOINE : Pierre selon l’extrait du livre de Jean-Paul PERRIN signalé par Alain Godignon, et Charles selon le texte de Robert FALLUT dans « Hoche, du tract à la lutte armée »…).

Reste à attribuer les noms à chaque visage sur la photo du camp de Bossuet !

Les déportés de l’Allier en Afrique du nord
• AUMOINE Charles (Domérat), né le 19 février 1892
• AUBOUARD Arthur (Saint-Hilaire), né le 07 novembre1898
• BELLIDON Charles (Saint-Hilaire) né le 19 mars1890
• BEGUIN Henri (Saint Yorre) né le 05 mai1874
• COUILLEBEAU Louis (Le Brethon) né en 1873
• GUILLAUMIN Jacques (Vichy) né le 03 janvier 1890
• SERVANT André (Montluçon) né le 02 février 1905
• VARRIERAS Roger (Montluçon)
• VALIGNAT Pierre(Montluçon) né en 1905
• VIRLOGEUX Alexis (Buxières-les-Mines) né le 05août 1879
• VIRLOGEUX Fernand (Buxières-les-Mines) né le 23 juillet 1905

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Ils ont résisté…

16 février 2020
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Liste des noms cités dans l’ouvrage de Robert FALLUT : « Hoche »

Photo Prénom NOM Pseudo Lieu
Camille ALABART
Daniel ALABART Montluçon
André  ALABERGERE 
Albert    ALBESSARD Urçay
Jean AMEURLAIN Jean-Louis
Stéphane AMISET 
Georges ANTOINE Antoine
Famille AUBERGER Tronget
Fernand  AUBERGER
Arthur  AUBOUARD Saint Hilaire
Jean-Marie AUCLAIR
AUCOUTURIER cheminots
Alfred AUDINAT (père)
Louis AUDINAT (fils)
Charles  AUGUSTE Meillard
Elie  AUGUSTIN
Pierre  AUMOINE Domérat
Georges AUREMBOUT Meillard
Louis AUREMBOUT Meillard
Lucien AUREMBOUT Meillard
Maurice AUTISSIER Montluçon
Jean BAC
BANIER
Paul BAQUIE
Léone  BARBAT 
Jacques BARDON Boris
Jean André   BARREL Montluçon
Edmond  BARTHONEYE Mormon
Marcel BATISSE
Louis  BAVAY (fils) Montluçon
Louis Auguste BAVAY (père) Montluçon
Mme BAVAY Montluçon
Jean BAZIRET
Charles  BEAULATON
Martial BEDE Max
Henri BEGUIN Saint-Yorre
Claude BELIN
Charles  BELLIDON Saint Hilaire
Roger BELLIEN
Fredéric BENOIT Roanne
René Charles BERBICHIER
Maurice  BERLEMONT
Antoine BERNADAT Buxières les Mines
Armand BERTHELOT Pinson
Fernand BERTHOMIER Meillard
Odette BERTHOMIER Meillard
Albert BERTHON
Jules BERTHON
Mme BERTIN Doyet
Roger BERTIN Saint-Priest en Murat
Albert BEUGNON
Jean BIDAULT
Emilienne BIDET Treban
Gilbert  BIDET Meillard
Jean BIDET
Jean Louis BIDET Meillard
BIETTE
Lucien  BILLAUD
BILLON Meillard
Josette BILLOUX
Louis BLEZY
René BOIRON 
BOLLET Montluçon
Louis BONHOMME
BONNET
Marc BONNOT Souvigny
  BOUCHASSON Franchesse
Denise BOUCHAVEAU
M BOUCHAVEAU
Mme BOUCHON
Victor BOUCHON
BOUCULAT
Louis BOUDIGNON
Robert BOUDIGNON
Aben BOUDONNAT
Mme BOULE Montluçon
René BOULE Montluçon
Noël BOULICAUD
Gabriel BOULZE
Joseph BOURGEOIS Jojo
Georges BOURGOGNE 
Georges BOURIENNE
Henri BOURILLON
BOURNAUD  
Paul BOURNET Popol
Marcel BOUVET
Michel André BOUVET
BOUYET Chef gendarmerie Bellenaves
Antoine BOYER
BURLAUD
Jean BURLES
Victor CABANNE Buxières les Mines
André CALAME Bicot
Louis  CAMPRON
CAPILLON gendarme Bellenaves
Odette CAPION BRANGER
Lucien CARRAT
Marc CECLIER Filoche
Henri  CHAILLON
Roger CHAILLON
André CHALMET
Famille CHALMIN Cressanges
Marie-Louise CHALMIN
Maxime CHALMIN
CHANTOISEAU cheminots
Louise CHARRIERE Montluçon
CHAUBIRON conseiller général Rocles
Paul   CHAUPIN
Marcel Eugène CHAVANNE Montluçon
Claude  CHEMIN
M CHERAMY Chef de gare Reuilly
Roger CHEZEAU
André  CHICAUD Montluçon
Robert CHICOIS
Clovis CHIRIN
Edmond  CIVADE
Henri CLUZEL
Famille COGNET Cressanges
Francis  COGNET Meillard
Roger COLLIN
Irène CORDAT
Elian COTAKIS
Louis  COUILLEBEAU Le Brethon
Jean COURE
Félix COURROUX
Henri COURROUX
Henri COURTADON Pierre
CUISSINAT
Louis CUOQ Jean MAURIN
André CUSSINET
Jean DAGOURET Gaby Saint Plaisir
Xavier de BOURBON PARME Besson
Mme DEBOUSSET
DEDION
DEFAYE Commentry
Famille DEPRESLE Meillard
Jean DEPRESLE Jeannot
Lucien DEPRESLE
Lucienne DEPRESLE Jeanine
Simone DEPRESLE
Francis  DEPRESLES Meillard
DEPRETZ  Montluçon
   DEPRIN Vichy
Famille DESFORGES Saint Plaisir
Lucien  DESPERRIER Saint-Menoux
Stanislas DOBROWOLKI
Antonin DONJON
Paul   DOUILLARD chauffeur du tacot
Louis DUBREUIL liaison Montluçon Lyon Riorges
Pierre Antoine DUBREUIL
Ernest DUCLOUX Montluçon
René DUFFAUT Sapin
Alphonse DUGUiET
Célestin DUMAS
Jean DUMAS
René Charles DUMAS
Ernest DUMONT Cosne d’Allier
Louis  DUMONT Pouzy-Mésangy
Emile  DUPLESSIS
Adolphe DUPONT Vaux
Marcelle DUPONT Vaux
Roger DUPRAT Montluçon
Roger DUPRAT Montluçon
René ESTORGUE Bibi
Roger  ESTORGUE
Pierre FAURE Vichy
Louis FAYOLLE
Léon FEIX
André FERNAND Treban
FERNANDEZ Pedro
Léo  FIGUIERE
Georges FILIATRE
Jacques FILIATRE
Paul   FORESDT
Louis FORT
Mme FORT
Roger FORT
Aimé FOUGIER
Jean FOURNET
René FRANCE 
Mme FREYDERE
M FREYDIERE Saint-Pourçain-sur-Sioule
Mme FREYDIERE Saint-Pourçain-sur-Sioule
Robert GAGNE Montluçon
Paul GAILLARD Jouet
Roger GARAUDY
Emile  GARDE
Jean GARDE
Fernand GATEAU
René GAUGUIN
GAULMIN Meillard
Alexis GAUME Bourbon l’Archambault
Henri GAUME Riri
Georges GAVELLE
Marius  GEORGES Saint-Germain des Fossés
GEORGES Gendarme
René GERMAIN Commentry
Louis GERVAISE Montluçon
GILLET Commentry
Robert GIRAUD
Robert  GIRAULT
Famille GODET Monestier
Auguste  GONZALEZ
André GOUPILLE
Jean GOUTET
Gustave GOUX Montluçon
Jean GOZARD Saint Amand Montrond
Claudine GRELICHE
Pierre GRENIER
Jean GRES Montluçon
GREUZAT
GUDICELLI
Marcel   GUETONY
Henri GUICHON Meillard
Lucien GUICHON
Marcel GUICHON
Jacques  GUILLAUMIN Vichy
Léonie  GUILLAUMIN
Mme GUILLAUMIN La Blanche
Alexandre  GUILLET
Jacques GUILLIEN
Famille GUITONY Marmignoles
Louis GUTH
Simone GUTTIEREZ
Sograno GUTTIEREZ
Jules GUYOT Montluçon
Dr HENRY Le Theil
HUGUET
Jean ISNARD
Georges JACQUES Saint-Aubin
François  JAMES
Albert JARDILLER
JOBERT cheminots
Roger Louis JOUANIN Montluçon
Robert JOYON Besson
Maurice JULIENNE Montluçon
Pierre  KATZ
Félix KAUER
Famille LACARIN Cressanges
Marcelle LACARIN
LACROIX cheminots
  LAFORME Commentry
Gilbert  LAJARGE Buxières les Mines
Léon LAJARGE Buxières les Mines
Hervé  LAMOINE
Ernest LANEURY 
  LARROUSSIE Montluçon
Raphael LASSANDRE
LAURENT Edmond
André LECOURT
Yolande LECOURT Evelyne
LEGER La Pipe
René LEIBER 
LELARGE
Marcel LEMOINE
LEMOINE
Lucien LEPE
LESPILLETTE Dédé
Eugène LESTEVE
  LEVY Vichy
Louis  LHUlLLIER Domérat
Jean-Marie LIVERNAIS Jean-Marie
Marguerite LIVERNAIS
Armand LOEVEMBERG
Edouard LOEVEMBERG
Roger MAGNIERE
Théo  MALLET Vichy
Pierre MALOT 
MANCINI Montluçon
Jean  MARAMBERT
Robert MARCHADIER
Emile  MARCHELIDON Montluçon
Lucien MARCHELIDON
René MARCHELIDON
Georges  MARRANE
Eugène MARSAC Montluçon
MARTINEAU 
Jean  MATHE
François  MATHIEU
Léopold MAUPAS
Robert MAURY
René MERLE
Odette METAIS
Armand MICHARD Colombier
Marie-Louise MINET Le Brethon
Jean  MISSONNIER Montluçon
Francis  MITTON  Bresnay
André  MOINE 
MONTENDREAU cheminots
MORGAND Cressanges
Emilie MORIN
Renée MOURIER
Hippolyte  MOUROUX Montluçon
Micezlaw MUSKI
Alexandre  NADAUD
Alphonsine NEUVILLE Meillard
Famille NEUVILLE Meillard
Germain Roland NICOLAS
PACE-GRIN Montluçon
PAILLOUX  Montluçon
Emile  PARNIERE  Ygrande
Guy PARROT 
PATRIARCHE
Etienne PEIGUE
PELLETIER  père
PELLETIER  fils
Mathilde Gabrielle PERI
Pauline PERI
Jules PERONNION
Jules  PERRONIN
Paul PERROT
Raoul PERROT Montluçon
Edmond  PETIT Bébé Rose
Louis  PETITJEAN Saint-Sornin
Guiguite PIZON
Henri POIRIER
Henri PONTET Buxières les Mines
Germaine QUATERMAIRE
QUENISSET
Alexandre  QUILLET
Jacques RANOUX
RAVARD
Marie-Louise RAVAUD
Cdt RAVEL Ollier
Maurice RAYNAUD
Joseph RAYNAUT
Louis RENANT Petit Louis
François  RENAUD Loiseau
Louis RIBEAU
René RIBEAU 
Jean RIEU
Albert RIGAL Jean
Jules Lucien RINGENBACH Chatelard
Christian RIZO
Leopold ROBIN
Camille Léopold Jules ROBLIN Montluçon
Henri ROMAIN Montluçon
Yvette  ROMAIN
René  ROUCAUTE
Alice ROUSSAT
Jean ROUSSAT Saint-Pourçain
Louisette ROUSSEAU
René ROUX
Claude ROY
Antoine ROYER Maton Montluçon
   ROYET Ebreuil
Roger RULMANN
Jean  SABATIER
SALVERT
Rroger SANDRIER
SAPIO
Paul SCHMITT
André SERVANT Montluçon
SIRCA  Berger
Louis SIRICO
Jules SOUDRY
Julien  SOUDRY
Lino STAFELLA 
TABOULOT
André TANTOT
Famille TERRET
Denis THEVENET Montluçon
Fernand THEVENET
Robert THEVENET Meillard
Fernand Thévenet Treban
Paul THEVENET 
Germain Roland TORNO
Raymond  TRONCHE
UDRY
Fernande  VALIGNAT Montluçon
Pierre VALIGNAT Montluçon
Roger  VARRIERAS Montluçon
VENIAT
Pierre VIGNE Maurice
Léon VIRLAT (curé) Besson
Fernand VIRLOGEUX Buxières les Mines
Jean Baptiste VIRLOGEUX Buxières les Mines
Marcel VIRLOGEUX
Justin Henri Louis WEST
Antoine WUKA
Marcel ZWILLING  Metz

Derrière les noms

12 février 2020
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La mémoire de la Résistance passe par le récit d’événements dont le souvenir est gravé dans les esprits et parfois dans le terre de Résistance où sont plantées les stèles.

Derrière les noms

Mais ce sont d’abord les femmes et les hommes qui traduisirent leur idéal de liberté et de paix dans un engagement susceptible de vaincre la malédiction de l’occupation, de la collaboration, de la guerre et de ses drames. Parfois le nom n’est cité qu’au détour d’une page, et tantôt le parcours de résistance fait l’objet d’un long récit… Dans tous les cas il est important de préserver ce mémorial, ne serait-ce que pour permettre que les recherches permettent de nouvelles découvertes au croisement de quelques indices.

En relisant le livre que Robert FALLUT consacra à l’histoire du Camp Hoche, ce sont 380 noms croisés sur les terres du bocage bourbonnais, natifs d’ici, réfugiés ou passants utiles à la cause de la Résistance qui se retrouvent…

Les 380…

Camille ALABART, Daniel ALABART, André ALABERGERE , Albert ALBESSARD, Jean AMEURLAIN, Stéphane AMISET , Georges ANTOINE, Famille AUBERGER, Fernand AUBERGER, Arthur AUBOUARD, Jean-Marie AUCLAIR, AUCOUTURIER, Alfred AUDINAT, Louis AUDINAT, Charles AUGUSTE, Elie AUGUSTIN, Pierre AUMOINE, Georges AUREMBOUT, Louis AUREMBOUT, Lucien AUREMBOUT, Maurice AUTISSIER, Jean BAC, BANIER, Paul BAQUIE, Léone BARBAT , Jacques BARDON, Jean André BARREL, Edmond BARTHONEYE, Marcel BATISSE, Louis BAVAY, Louis Auguste BAVAY, Mme BAVAY, Charles BEAULATON, Martial BEDE, Henri BEGUIN, Claude BELIN, Charles BELLIDON, Roger BELLIEN, Fredéric BENOIT, René Charles BERBICHIER, Maurice BERLEMONT, Antoine BERNADAT, Armand BERTHELOT, Fernand BERTHOMIER, Odette BERTHOMIER, Albert BERTHON, Jules BERTHON, Mme BERTIN, Roger BERTIN, Albert BEUGNON, Jean BIDAULT, Emilienne BIDET, Gilbert BIDET, Jean BIDET, Jean Louis BIDET, BIETTE, Lucien BILLAUD, BILLON, Josette BILLOUX, Louis BLEZY, René BOIRON , BOLLET, Louis BONHOMME, BONNET, Marc BONNOT, BOUCHASSON, Denise BOUCHAVEAU, M BOUCHAVEAU, Mme BOUCHON, Victor BOUCHON, BOUCULAT, Louis BOUDIGNON, Robert BOUDIGNON, Aben BOUDONNAT, Mme BOULE, René BOULE, Noël BOULICAUD, Gabriel BOULZE, Joseph BOURGEOIS, Georges BOURGOGNE , Georges BOURIENNE, Henri BOURILLON, BOURNAUD , Paul BOURNET, Marcel BOUVET, Michel André BOUVET, BOUYET, Antoine BOYER, BURLAUD, Jean BURLES, Victor CABANNE, André CALAME, Louis CAMPRON, CAPILLON, Odette CAPION BRANGER, Lucien CARRAT, Marc CECLIER, Henri CHAILLON, Roger CHAILLON, André CHALMET, Famille CHALMIN, Marie-Louise CHALMIN, Maxime CHALMIN, CHANTOISEAU, Louise CHARRIERE, CHAUBIRON, Paul CHAUPIN, Marcel Eugène CHAVANNE, Claude CHEMIN, M CHERAMY, Roger CHEZEAU, André CHICAUD, Robert CHICOIS, Clovis CHIRIN, Edmond CIVADE, Henri CLUZEL, Famille COGNET, Francis COGNET, Roger COLLIN, Irène CORDAT, Elian COTAKIS, Louis COUILLEBEAU, Jean COURE, Félix COURROUX, Henri COURROUX, Henri COURTADON, CUISSINAT, Louis CUOQ, André CUSSINET, Jean DAGOURET, Xavier de BOURBON PARME, Mme DEBOUSSET, DEDION, DEFAYE, Famille DEPRESLE, Jean DEPRESLE, Lucien DEPRESLE, Lucienne DEPRESLE, Simone DEPRESLE, Francis DEPRESLES, DEPRETZ , DEPRIN, Famille DESFORGES, Lucien DESPERRIER, Stanislas DOBROWOLKI, Antonin DONJON, Paul DOUILLARD, Louis DUBREUIL, Pierre Antoine DUBREUIL, Ernest DUCLOUX, René DUFFAUT, Alphonse DUGUiET, Célestin DUMAS, Jean DUMAS, René Charles DUMAS, Ernest DUMONT, Louis DUMONT, Emile DUPLESSIS, Adolphe DUPONT, Marcelle DUPONT, Roger DUPRAT, Roger DUPRAT, René ESTORGUE, Roger ESTORGUE, Pierre FAURE, Louis FAYOLLE, Léon FEIX, André FERNAND, FERNANDEZ, Léo FIGUIERE, Georges FILIATRE, Jacques FILIATRE, Paul FORESDT, Louis FORT, Mme FORT, Roger FORT, Aimé FOUGIER, Jean FOURNET, René FRANCE , Mme FREYDERE, M FREYDIERE, Mme FREYDIERE, Robert GAGNE, Paul GAILLARD, Roger GARAUDY, Emile GARDE, Jean GARDE, Fernand GATEAU, René GAUGUIN, GAULMIN, Alexis GAUME, Henri GAUME, Georges GAVELLE, Marius GEORGES, GEORGES, René GERMAIN, Louis GERVAISE, GILLET, Robert GIRAUD, Robert GIRAULT, Famille GODET, Auguste GONZALEZ, André GOUPILLE, Jean GOUTET, Gustave GOUX, Jean GOZARD, Claudine GRELICHE, Pierre GRENIER, Jean GRES, GREUZAT, GUDICELLI, Marcel GUETONY, Henri GUICHON, Lucien GUICHON, Marcel GUICHON, Jacques GUILLAUMIN, Léonie GUILLAUMIN, Mme GUILLAUMIN, Alexandre GUILLET, Jacques GUILLIEN, Famille GUITONY, Louis GUTH, Simone GUTTIEREZ, Sograno GUTTIEREZ, Jules GUYOT, Dr HENRY, HUGUET, Jean ISNARD, Georges JACQUES, François JAMES, Albert JARDILLER, JOBERT, Roger Louis JOUANIN, Robert JOYON, Maurice JULIENNE, Pierre KATZ, Félix KAUER, Famille LACARIN, Marcelle LACARIN, LACROIX, LAFORME, Gilbert LAJARGE, Léon LAJARGE, Hervé LAMOINE, Ernest LANEURY , LARROUSSIE, Raphael LASSANDRE, LAURENT, André LECOURT, Yolande LECOURT, LEGER, René LEIBER , LELARGE, Marcel LEMOINE, LEMOINE, Lucien LEPE, LESPILLETTE, Eugène LESTEVE, LEVY, Louis LHUlLLIER, Jean-Marie LIVERNAIS, Marguerite LIVERNAIS, Armand LOEVEMBERG, Edouard LOEVEMBERG, Roger MAGNIERE, Théo MALLET, Pierre MALOT , MANCINI, Jean MARAMBERT, Robert MARCHADIER, Emile MARCHELIDON, Lucien MARCHELIDON, René MARCHELIDON, Georges MARRANE, Eugène MARSAC, MARTINEAU , Jean MATHE, François MATHIEU, Léopold MAUPAS, Robert MAURY, René MERLE, Odette METAIS, Armand MICHARD, Marie-Louise MINET, Jean MISSONNIER, Francis MITTON , André MOINE , MONTENDREAU, MORGAND, Emilie MORIN, Renée MOURIER, Hippolyte MOUROUX, Micezlaw MUSKI, Alexandre NADAUD, Alphonsine NEUVILLE, Famille NEUVILLE, Germain Roland NICOLAS, PACE-GRIN, PAILLOUX , Emile PARNIERE , Guy PARROT , PATRIARCHE, Etienne PEIGUE, PELLETIER , PELLETIER , Mathilde Gabrielle PERI, Pauline PERI, Jules PERONNION, Jules PERRONIN, Paul PERROT, Raoul PERROT, Edmond PETIT, Louis PETITJEAN, Guiguite PIZON, Henri POIRIER, Henri PONTET, Germaine QUATERMAIRE, QUENISSET, Alexandre QUILLET, Jacques RANOUX, RAVARD, Marie-Louise RAVAUD, Cdt RAVEL, Maurice RAYNAUD, Joseph RAYNAUT, Louis RENANT, François RENAUD, Louis RIBEAU, René RIBEAU , Jean RIEU, Albert RIGAL, Jules Lucien RINGENBACH, Christian RIZO, Leopold ROBIN, Camille Léopold Jules ROBLIN, Henri ROMAIN, Yvette ROMAIN, René ROUCAUTE, Alice ROUSSAT, Jean ROUSSAT, Louisette ROUSSEAU, René ROUX, Claude ROY, Antoine ROYER, ROYET, Roger RULMANN, Jean SABATIER, SALVERT, Rroger SANDRIER, SAPIO, Paul SCHMITT, André SERVANT, SIRCA , Louis SIRICO, Jules SOUDRY, Julien SOUDRY, Lino STAFELLA , TABOULOT, André TANTOT, Famille TERRET, Denis THEVENET, Fernand THEVENET, Robert THEVENET, Fernand Thévenet, Paul THEVENET , Germain Roland TORNO, Raymond TRONCHE, UDRY, Fernande VALIGNAT, Pierre VALIGNAT, Roger VARRIERAS, VENIAT, Pierre VIGNE, Léon VIRLAT, Fernand VIRLOGEUX, Jean Baptiste VIRLOGEUX, Marcel VIRLOGEUX, Justin Henri Louis WEST, Antoine WUKA, Marcel ZWILLING,

C’est ainsi qu’il serait utile que, dans toutes nos structures associatives, l’inventaire des connaissances soit fait pour lister les noms auxquels pourront s’attacher des morceaux d’histoire de la Résistance, actions, soutien, renseignement, arrestation, internement ou déportation, assassinat, etc.

Le tissus de la mémoire est fait de tous ces fils qui sont autant de lignes de vie qui se sont croisées.

Ne doutons pas qu’en cherchant partout ailleurs, sur les plaques des stèles, dans les témoignages ou dans les écrits il en est beaucoup d’autres à reconnaître…

La tâche est immense, mais aussi nécessaire !