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La pièce Plate – Meillard

26 décembre 2019
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La stèle est érigée dans la clairière de La Pièce Plate à l’endroit même où avait été établi le premier campement des maquisards du Camp Hoche au printemps 1943. Le choix de l’endroit avait été fait par le responsable de l’implantation, Georges Gavelle avec Lucien Depresles dont la famille de cultivateurs était installée au Village des Champs.
Cette stèle en terrain privée, n’est accessible qu’à l’occasion de la cérémonie commémorative à l’initiative du Comité local de l’ANACR Meillard Le Montet le matin du deuxième dimanche de mai.

Célébrations passées

Georges GAVELLE a été l’un des principaux initiateurs du Camp Hoche. Né le 22 juillet 1922 à Lavault-Sainte-Anne (Allier) il a été ajusteur puis officier de carrière, militant communiste de l’Allier, résistant FTPF; il décèdera le 3 juin 2010 à Moulins (Allier),

Mai-juin 1942 : formation du groupe armé Montluçon-ville.

Ouvrier montluçonnais aux usines Saint-Jacques, Georges Gavelle se retrouve auprès des militants communistes dans la clandestinité dès 1939. Tracts et presse clandestine font son quotidien avant son engagement dans l ‘armée. Après le 11 novembre 1942, l ‘occupation de la zone dite « libre » et la démobilisation, Georges Gavelle revient à Montluçon ; la répression l’empêche de reprendre ses contacts. Ses tentatives successives pour gagner l’Algérie ou l’Angleterre par l’Espagne restent vaines à Perpignan comme à Bayonne… Revenu à Montluçon, il participe à la manifestation du 6 janvier 1943 et reprend contact avec les communistes montluçonnais ; il imprime tracts et journaux clandestins à son domicile, et travaille avec Louis Bavay, Marcel Zwilling et Pierre Katz au Groupe armé de Montluçon-Ville. Son implantation en maquis envisagée dès l ‘automne 42 se réalisera au printemps 1943 dans la région de Meillard ; Georges Gavelle en sera un des principaux artisans avec Louis Bavay.

La création

Le camp Hoche est né du « Groupe armé de Montluçon-Ville ». Suite à la manifestation du 6 janvier 1943 en gare e Montluçon, qui avait empêché le départ d’un train de travailleurs requis pour partir en Allemagne, Louis Bavay réunit les chefs des groupes armés. Décision est prise de créer le maquis qui passe pour être un des tous premiers de l’Allier afin de recueillir les réfractaires au STO. Georges Bavay (dit Tilou), fils de Georges et Georges Gavelle implantent le maquis aux Champs sur la commune de Meillard, à proximité de Vichy. Les principales raisons qui guidèrent le choix de Meillard portaient sur le soutien logistique des paysans pour le ravitaillement et des mineurs de Noyant et Buxières-Saint-Hilaire pour les explosifs. La topographie des lieux s’y prêtait aussi bien ; ce sera le Camp Hoche.

L’armement

Après l’unique revolver du premier jour et quelques fusils de chasse, le premier équipement du groupe était constitué d’armes et de munitions récupérées à la démobilisation et cachées par Fernand Thévenet au hameau de Champcourt à Treban : une dizaine de fusils et un fusil mitrailleur avec leurs munitions. Ce trésor de guerre avait ensuite été transféré à l’abri dans la cabotte d’un vieux chêne têtard à Chapillère.

L’action

En juillet, l ‘ordre avait été donné du brûlage des meules de blé des collaborateurs.

La même nuit :

à Treban la récolte du maire
à Meillard une meule et la machine à battre
à Monétay une meule
Tentative de sabotage de la ligne haute tension à La Racherie (Contigny)
Incendie des stocks de fourrage réquisitionnés par les allemands aux Halles à SaintPourçain sur Sioule
Sabotage de la ligne à haute tension : 2 fois à Monétay et 2 fois à Châtel de Neuvre
Attaque d’un train de légionnaires entre Moulins et Saint-Germain des Fossés…
au total une cinquantaine d’actions en quatre mois.

La dissolution

Le nombre trop important d’hommes présents en Août au maquis a fini par attirer l’attention de la police de Pétain et des allemands. Suite à la dénonciation d’un assistant des Chantiers de Jeunesse, le camp est attaqué le 25 septembre par 120 GMR (Gardes Mobiles de Réserve) dans la forêt des Colettes où il s ‘était déplacé pour tenter de se mettre en sécurité. On a dénombré 12 victimes -dont les noms sont gravés sur la stèle des Champs-, avec la perte des armes, des munitions et du ravitaillement.La dissolution du Camp, décidée le 30 septembre 1943, ne sera effective que fin octobre, quand les combattants répartis en quatre grands groupes auront été envoyés par sécurité vers d’autres unités, parfois hors du département.

Stèle de La Vivère – Besson

26 décembre 2019
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La stèle de La Vivère, à Besson, a été érigée à la mémoire de Roger BELLIEN, combattant du maquis Danièle Casanova qui est tombé sous les balles des miliciens et des GMR le 18 juillet 1944 dans l’attaque qui fut également fatale à son camarade Marc Bonnot. Cette action de répression de la Résistance fit également un blessé grave et sept combattants furent faits prisonniers. Dans les jours qui suivirent il y a eu six arrestations, quatre victimes figurent parmi les fusillés de Saint-Yorre, seul un, André Bonnet, est revenu de déportation. (cf. Et les bourbonnais se levèrent – André SEREZAT – 1985)

Camp Casanova : la nouvelle donne

Après les avancées de la Campagne d’Italie, avec le débarquement allié en Normandie bientôt conforté par celui de Provence, l’activité de la Résistance se démultiplie et sort de l’ombre face à un ennemi contraint au repli et d’autant plus féroce dans ses représailles…

Marc BONNOT, ouvrier coiffeur à Souvigny avait à peine 20 ans quand il a rejoint le maquis Danièle CASANOVA le 6 juin 1944 en forêt de Moladier avec d’autres garçons de Souvigny, André QUENISSET, Henri DAUBINET, Roger DAUPHIN, et René AUBER.

Une activité de guérilla.
C’est de ce lieu que le maquis lancera la plupart de ses actions, soutenu et ravitaillé par les paysans des fermes des environs. L’embuscade du Rocher Noir à Châtillon, le sabotage du tunnel des Cerisiers, le périple du 14 juillet auront été autant d’opérations réussies. A Châtillon l’embuscade du Rocher Noir se soldera par plusieurs véhicules détruits et une vingtaine de morts du côté allemand sans perte dans le camp du maquis. Au tunnel des Cerisiers le dernier sabotage avec deux locomotives lancées l’une contre l’autre sous le tunnel avait neutralisé la voie ferrée Moulins Montluçon jusqu’à la libération.

Le périple du 14 juillet
Le 14 juillet, Lucien Depresle reste au camp à la ferme de Renaudière avec Charles Léger (La Pipe) et son groupe d’une vingtaine de maquisards pendant que les autres sont partis sous les ordres de Jean-Louis Ameurlain avec un camion benne, un petit car offert au maquis par un entrepreneur de Bresnay, une traction et quelques autres voitures réquisitionnées. Les arrêts de Treban, Cressanges, Chatillon, Souvigny, Besson, Bresnay, Châtel de Neuvre et Meillard sont l’occasion d’un affichage au grand jour des forces de la Résistance et d’une mobilisation des populations qui viennent les voir défiler.

Une mission écourtée…
Le lendemain un groupe de maquisards partait à Deux Chaises avec le petit car pour arrêter les membres d’un faux maquis qui réquisitionnait de force chez les habitants quand un accrochage se produisit à Chapillière. Alertés par le bruit, deux soldats allemands de garde au carrefour de Lafeline s’approchaient en vélo pour voir…  » Sapin  » se faufilant dans le fossé à l’abri de la haie a abattu un soldat Allemand… le second s’est échappé et a donné l’alerte.

Une première attaque
Les Résistants rentrent au camp ; mais le soir même du 15 juillet, le camp est attaqué, à la tombée de la nuit. Les résistants sont repoussés au carrefour de Chapillière par les allemands armés de fusils mitrailleurs et de grenades offensives. Georges AUREMBOUT fait se replier le petit groupe qui tentait une sortie. Pris en tenaille, les maquisards devaient évacuer leur camp.

Une évacuation risquée, une errance de cache en cache.
Lucien Depresle connaissant fort bien le terrain, prend le commandement de l’opération. Il conduit la petite cinquantaine de combattants par les sentiers qui lui sont familiers dans le bois. Puis c’est à travers champ et à l’abri des haies qu’ils s’éloignent. Traversant la route de Saint-Pourçain avec d’infinies précautions, ils rejoignent les bois de Peuron au milieu de la nuit. Ils y restent terrés jusqu’au lendemain soir avant de partir pour Besson dans les bois du Château de Bost où ils arriveront au petit matin du 17 juillet. Les combattants du maquis Casanova avaient déjà passé quelques jours fin juin à proximité du château avec la complicité bienveillante du Prince de Bourbon. Les combattants sont assoiffés et affamés ; dans le petit groupe de Lucien ils n’ont à partager qu’une maigre musette de ravitaillement pour huit. A la Vivère, chez Periot, trois ou quatre avaient trouvé un peu de réconfort avec une soupe à l’oignon au matin.
Le répit sera de courte durée !

Des représailles
Le 16 juillet, neuf otages seront raflés dans les fermes environnantes (un disparu, quatre envoyés au STO, deux emprisonnés à la Mal-Coiffée et quatre relâchés).

La traque se poursuit
La nuit suivante, au petit matin du 18, Lucien Depresle est de garde dans l’allée qui longe l’orée du bois face à la route où passe le convoi des GMR et de la milice qui se dirige vers Noyant pour y attaquer le groupe Villechenon qui est cantonnés à la ferme de Villars depuis plusieurs semaines.
Pas plus que ses camarades à ce moment-là, Lucien Depresle ne pouvait penser que les mêmes assaillants allaient revenir pour les attaquer à la mi-journée.
Les GMR de Pétain longeaient la forêt de Bois-Plan, le soleil brillait sur les casques…Un repli mortel
A moins d’un contre dix, le déséquilibre des forces était tel, qu’il imposait la décision d’une dispersion pour échapper à l’encerclement.
C’est par petits groupes de 7 ou 8 que les résistants s’enfuient. Marc BONNOT, René AUBER, Roger MAGNIERE et LARAME cherchent à rejoindre Cressanges à l’ouest où ils savent trouver de l’aide et de l’abri.
Le groupe se sépare ; AUBER et LARAME partent de leur côté mais René AUBER sera fait prisonnier et connaîtra la prison des Brosses et ses salles de torture.

Premières victimes
Les miliciens vont assassiner Marc BONNOT d’une balle dans la tête près de la ferme du Parc à Cressanges et son compagnon Roger Magnière sera laissé dans un fossé grièvement blessé. Les GMR le ramasseront et le conduiront à l’hôpital de Moulins où il devra être amputé.
A l’est des bois, en direction de Besson, Roger BELLIEN, caché derrière un buissons d’épines aperçois un groupe de miliciens et de GMR à quelques dizaines de mètres sur le chemin près de la ferme. Sa mitraillette s’enraye, et c’est suffisant pour qu’il soit repéré. Il a été abattu là à l’orée du bois en contrebas de la ferme de la Vivère.

L’abri en terre d’accueil
Le groupe de Lucien Depresle était parti vers Cressanges, des Vernasseaux vers la route de Moulins. Les maquisards remontent à I’abri des haies sous le feu des GMR. Ils profitent du couvert d’un champ d’avoine où les Barichards moissonnent. L’avoine les protège de la vue des assaillants ; mais au moindre mouvement qui faisait onduler l’avoine, les décharges de chevrotines pleuvaient… L’orage s’abattant sur le champ d’avoine, les moissonneurs s’en vont et, vers 17 heures, les forces de Vichy repartent. Les résistants couchés dans les fonds des billons de cinq tours sont trempés jusqu’aux os ! Le groupe de Lucien, avec Georges Aurembout, trois ou quatre gars de Souvigny, et Jean Baptiste Frière pas très loin, accompagne Cussinet qui va faire soigner son pied criblé de chevrotines chez Chalmin au Village…

Le bénéfice de la connaissance du terrain !
Au risque de s’aventurer à travers champs ou dans les bois, les GMR ne quittent pas le chemin, c’est ce qui a sauvé la plupart des résistants dans leur repli ; leurs mitraillettes portaient au mieux à une vingtaine de mètres !
Après être passés aux Gallards chez les Barichard, c’est une bonne vingtaine de plusieurs groupes qui vont trouver de quoi se réconforter au Village et dormir dans la paille.

Stèle du Parc – Cressanges

26 décembre 2019
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Le périple du 14 juillet n’était pas passé inaperçu des allemands et de la police de Pétain. Après un accrochage le 15 juillet qui fit deux morts côté allemand, l’étau se resserre sur les maquisards. Avec l’attaque du 16 juillet ils doivent se replier par les bois en regagnant le château de Bost. Neuf otages seront raflés dans les fermes environnantes (un disparu, quatre envoyés au STO et deux emprisonnés à la Mal-Coiffée et quatre relâchés).Deux jours plus tard, le 18 juillet la Milice et les GMR encerclent les maquisards repliés dans les bois de Besson. Les maquisards échappent à l’encerclement en décrochant en petits groupes ; deux morts sont à déplorer, Roger BELLIEN à la Vivère (Besson) et Marc BONNOT au Parc (Cressanges). Roger MAGNIERES gravement blessé par les miliciens sera conduit pour être amputé à l‘hôpital de Moulins par des GMR.Après quelques jours d’errance les combattants de Casanova se reforment à Meillers pour poursuivre l’action jusqu’à la libération de Moulins à laquelle ils participent activement.

Marc BONNOT, ouvrier coiffeur à Souvigny où il est né avait à peine 20 ans quand il a rejoint le maquis Danièle CASANOVA le 6 juin 1944 en forêt de Moladier. C’était un grand mérite que de s’engager de la sorte pour un jeune qui, né en 1924, ne risquait guère d’être inquiété par le STO, sauf à manifester ouvertement son opposition au régime de Pétain.

Marc BONNOT a répondu à l’appel des dirigeants FTP avec d’autres garçons de Souvigny ; André QUENISSET, Henri DAUBINET, Roger DAUPHIN, et René AUBER parmi d’autres étaient à l’installation du Camp Danièle CASANOVA.

Après s’être déplacé dans les bois qui entourent le château du Prince Xavier de Bourbon-Parme, à Botz sur la commune de Besson (un soutien sincère de la Résistance), le maquis déménagera quelques kilomètres plus au sud dans la vallée du Douzenan au lieu-dit Renaudière sur la commune de Meillard.

C’est de ce lieu que le maquis lancera la plupart de ses actions, soutenus et ravitaillé par les paysans des environs. L’embuscade de Châtillon, le sabotage du tunnel des Cerisiers, le périple du 14 juillet auront été autant d’opérations réussies. A Châtillon l’emuscade du Rocher Noir se soldera par plusieurs véhicules détruits et une vingtaine de morts du côté allemand sans perte dans le camp du maquis. Au tunnel des Cerisiers le dernier sabotage avec deux locomotives lancées l’une contre l’autre sous le tunnel neutralisé la voie ferrée Moulins Montluçon jusqu’à la libération. Le périple du 14 juillet avait soulevé l’enthousiasme dans le contact population-maquisards.

Mais l’ennemi et la police de Pétain vont passer à l’attaque après l’escarmouche du carrefour de Lafeline où un soldat allemand avait été abattu.

Cerné par l’armée allemande, les troupes du maquis doivent se replier à travers la campagne en direction du château de Botz. Et c’est là que l’encerclement par des GMR et des miliciens qui reviennent de l’attaque de la ferme de Villars à Noyant le matin même va être fatal à deux combattants du maquis. Le repli se fait par petits groupes. Marc BONNOT, René AUBER, Roger MAGNIERE et LARAME cherchent à rejoindre Cressanges à l’ouest où ils savent trouver de l’aide et de l’abri. Le groupe se sépare. AUBER et LARAME partent de leur côté mais René AUBER sera fait prisonnier et connaîtra la prison des Brosses et ses salles de torture. Les miliciens vont assassiner Marc BONNOT d’une balle dans la tête près de la ferme du Parc à Cressanges et son compagnon Roger Magnière sera laissé dans un fossé grièvement blessé. Les GMR le ramasseront et le conduiront à l’hôpital de Moulins où il devra être amputé.

A l’opposé, en direction de Besson Roger BELLIEN était abattu près de la ferme de la Vivère.

Notes à partir de la prise de parole à l’inauguration de la plaque « Marc BONNOT » à Souvigny


Camp Casanova : la nouvelle donne

Après les avancées de la Campagne d’Italie, avec le débarquement allié en Normandie bientôt conforté par celui de Provence, l’activité de la Résistance se démultiplie et sort de l’ombre face à un ennemi contraint au repli et d’autant plus féroce dans ses représailles…

Une activité de guérilla.
C’est de ce lieu que le maquis lancera la plupart de ses actions, soutenu et ravitaillé par les paysans des fermes des environs. L’embuscade du Rocher Noir à Châtillon, le sabotage du tunnel des Cerisiers, le périple du 14 juillet auront été autant d’opérations réussies. A Châtillon l’embuscade du Rocher Noir se soldera par plusieurs véhicules détruits et une vingtaine de morts du côté allemand sans perte dans le camp du maquis. Au tunnel des Cerisiers le dernier sabotage avec deux locomotives lancées l’une contre l’autre sous le tunnel avait neutralisé la voie ferrée Moulins Montluçon jusqu’à la libération.

Le périple du 14 juillet
Le 14 juillet, Lucien Depresle reste au camp à la ferme de Renaudière avec Charles Léger (La Pipe) et son groupe d’une vingtaine de maquisards pendant que les autres sont partis sous les ordres de Jean-Louis Ameurlain avec un camion benne, un petit car offert au maquis par un entrepreneur de Bresnay, une traction et quelques autres voitures réquisitionnées. Les arrêts de Treban, Cressanges, Chatillon, Souvigny, Besson, Bresnay, Châtel de Neuvre et Meillard sont l’occasion d’un affichage au grand jour des forces de la Résistance et d’une mobilisation des populations qui viennent les voir défiler.

Une mission écourtée…
Le lendemain un groupe de maquisards partait à Deux Chaises avec le petit car pour arrêter les membres d’un faux maquis qui réquisitionnait de force chez les habitants quand un accrochage se produisit à Chapillière. Alertés par le bruit, deux soldats allemands de garde au carrefour de Lafeline s’approchaient en vélo pour voir…  » Sapin  » se faufilant dans le fossé à l’abri de la haie a abattu un soldat Allemand… le second s’est échappé et a donné l’alerte.

Une première attaque
Les Résistants rentrent au camp ; mais le soir même du 15 juillet, le camp est attaqué, à la tombée de la nuit. Les résistants sont repoussés au carrefour de Chapillière par les allemands armés de fusils mitrailleurs et de grenades offensives. Georges AUREMBOUT fait se replier le petit groupe qui tentait une sortie. Pris en tenaille, les maquisards devaient évacuer leur camp.

Une évacuation risquée, une errance de cache en cache.
Lucien Depresle connaissant fort bien le terrain, prend le commandement de l’opération. Il conduit la petite cinquantaine de combattants par les sentiers qui lui sont familiers dans le bois. Puis c’est à travers champ et à l’abri des haies qu’ils s’éloignent. Traversant la route de Saint-Pourçain avec d’infinies précautions, ils rejoignent les bois de Peuron au milieu de la nuit. Ils y restent terrés jusqu’au lendemain soir avant de partir pour Besson dans les bois du Château de Bost où ils arriveront au petit matin du 17 juillet. Les combattants du maquis Casanova avaient déjà passé quelques jours fin juin à proximité du château avec la complicité bienveillante du Prince de Bourbon. Les combattants sont assoiffés et affamés ; dans le petit groupe de Lucien ils n’ont à partager qu’une maigre musette de ravitaillement pour huit. A la Vivère, chez Periot, trois ou quatre avaient trouvé un peu de réconfort avec une soupe à l’oignon au matin.
Le répit sera de courte durée !

Des représailles
Le 16 juillet, neuf otages seront raflés dans les fermes environnantes (un disparu, quatre envoyés au STO, deux emprisonnés à la Mal-Coiffée et quatre relâchés).

La traque se poursuit
La nuit suivante, au petit matin du 18, Lucien Depresle est de garde dans l’allée qui longe l’orée du bois face à la route où passe le convoi des GMR et de la milice qui se dirige vers Noyant pour y attaquer le groupe Villechenon qui est cantonnés à la ferme de Villars depuis plusieurs semaines.
Pas plus que ses camarades à ce moment-là, Lucien Depresle ne pouvait penser que les mêmes assaillants allaient revenir pour les attaquer à la mi-journée.
Les GMR de Pétain longeaient la forêt de Bois-Plan, le soleil brillait sur les casques…Un repli mortel
A moins d’un contre dix, le déséquilibre des forces était tel, qu’il imposait la décision d’une dispersion pour échapper à l’encerclement.
C’est par petits groupes de 7 ou 8 que les résistants s’enfuient. Marc BONNOT, René AUBER, Roger MAGNIERE et LARAME cherchent à rejoindre Cressanges à l’ouest où ils savent trouver de l’aide et de l’abri.
Le groupe se sépare ; AUBER et LARAME partent de leur côté mais René AUBER sera fait prisonnier et connaîtra la prison des Brosses et ses salles de torture.

Premières victimes
Les miliciens vont assassiner Marc BONNOT d’une balle dans la tête près de la ferme du Parc à Cressanges et son compagnon Roger Magnière sera laissé dans un fossé grièvement blessé. Les GMR le ramasseront et le conduiront à l’hôpital de Moulins où il devra être amputé.
A l’est des bois, en direction de Besson, Roger BELLIEN, caché derrière un buissons d’épines aperçois un groupe de miliciens et de GMR à quelques dizaines de mètres sur le chemin près de la ferme. Sa mitraillette s’enraye, et c’est suffisant pour qu’il soit repéré. Il a été abattu là à l’orée du bois en contrebas de la ferme de la Vivère.

L’abri en terre d’accueil
Le groupe de Lucien Depresle était parti vers Cressanges, des Vernasseaux vers la route de Moulins. Les maquisards remontent à I’abri des haies sous le feu des GMR. Ils profitent du couvert d’un champ d’avoine où les Barichards moissonnent. L’avoine les protège de la vue des assaillants ; mais au moindre mouvement qui faisait onduler l’avoine, les décharges de chevrotines pleuvaient… L’orage s’abattant sur le champ d’avoine, les moissonneurs s’en vont et, vers 17 heures, les forces de Vichy repartent. Les résistants couchés dans les fonds des billons de cinq tours sont trempés jusqu’aux os ! Le groupe de Lucien, avec Georges Aurembout, trois ou quatre gars de Souvigny, et Jean Baptiste Frière pas très loin, accompagne Cussinet qui va faire soigner son pied criblé de chevrotines chez Chalmin au Village…

Le bénéfice de la connaissance du terrain !
Au risque de s’aventurer à travers champs ou dans les bois, les GMR ne quittent pas le chemin, c’est ce qui a sauvé la plupart des résistants dans leur repli ; leurs mitraillettes portaient au mieux à une vingtaine de mètres !
Après être passés aux Gallards chez les Barichard, c’est une bonne vingtaine de plusieurs groupes qui vont trouver de quoi se réconforter au Village et dormir dans la paille.

Contacts Meillard

25 décembre 2019
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Comité d’honneur

Lucien DEPRESLE
André TANTOT
Jeannine DUFOUR

Equipe d’animation

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Président Vice Président
Daniel LEVIEUX
8, route du Cheval Blanc
03240 TRONGET
04 70 47 19 01
06 77 32 76 62
 courriel
Daniel DUFOUR
Les Champs
03500 MEILLARD
04 70 42 05 07
06 80 82 22 92
Secrétaire Secrétaire adjointe
Josiane CLUZEL
rue du Pré Neuf
03500 St POURCAIN/SIOULE
04 70 45 49 66
06 76 12 47 39
courriel 
Martine CHEMEL
Les Terres Molles
03500 St POURCAIN/SIOULE
04 70 45 65 26
06 31 82 61 17
courriel 
Trésorier Trésorier adjoint
Danielle JOYON-MORET
15 route de Tronget
03240 TREBAN
04 70 42 07 69
06 87 79 35 74
Mickaël LAURENT
1 rue du Lavoir
03500 CHATEL DE NEUVRE
04 70 46 42 03
06 88 47 11 74
courriel 
Porte – drapeau
Daniel DUFOUR
Les Champs
03500 MEILLARD
04 70 42 05 07
06 80 82 22 92
Michel HENRY
Les Merlots
03240 LE THEIL
04 70 42 38 26
06 30 91 99 77
courriel
Membres
Christian CLUZEL
Michèle FALLUT
Chantal HENRY
Laurence JAY
Thibault JAY
Suzanne LEVIEUX

Les adhérents du Comité local

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Travailler en équipe

Et un, et deux, et trois…

… du groupe au collectif, et à l’équipe.

  1. La constitution d’un « groupe » de travail est chose simple. Il suffit de réunir quelques individus… Un événement extérieur en est le bon prétexte… Alors chacun commence par un moment de grande prudence en s’interrogeant sur ses raisons d’être là et de la présence de chacun. C’est le moment d’une certaine tension qui va déboucher sur sa résolution dans ce premier temps, celui de l’observation et de la recherche de son positionnement… Les uns vont chercher à prendre la direction des opérations en voyant là une opportunité d’épanouissement, quand d’autres vont déclarer sitôt forfait et quitter le groupe avant d’avoir à trop s’engager. Les ingrédients sont là, mais pas le ciment.
  2. Dans le second temps c’est le « faire » qui va fédérer les préoccupations ; dans le collectif, c’est le temps de l’organisation, de la gestion du temps et des règles qui vont structurer l’activité, du qui fait quoi. Le regard se décale des personnes vers le travail et sa réalisation en commun. Une fois les objectifs partagés et l’activité enclenchée, le regard se porte plus loin vers le résultat et c’est sur le relationnel entretenu par les différents membres que se focalise l’attention pour y concentrer les facteurs de réussite ou les risques d’échecs. C’est un temps où le temps se partage entre le travail et le discours sur le travail, où se jaugent les capacités de chacun à être utile ou à entraver l’action commune.
  3. Au troisième temps de l’équipe, le JE s’efface devant le NOUS. Chacun sait ce qu’il a à faire et c’est dans la synergie du collectif que la régulation de l’action garantit la qualité du résultat. La parole de chacun a son importance sans A priori hiérarchique. C’est à ce stade qu’on peut parler d’équipe quand chacun interagit avec les forces et les faiblesses des autres. C’est le stade de la créativité, le temps où les uns et les autres peuvent s’apprécier au-delà de la tâche accomplie pour prendre du plaisir à travailler ensemble.

    L’équipe ainsi formée au stade de sa maturité devient une personne en soi, et c’est en cela qu’elle peut séduire ou inquiéter, susciter l’agglomération de nouveaux membres ou en éloigner d’autres.

    Qu’il s’agisse de sa conduite en général, ou de l’établissement de la posture de ses membres, l’important du travail d’équipe reste de bien identifier à quel stade les individus comme leur ensemble se situent dans les  trois temps de ce processus ; car personne n’est jamais vraiment au même stade de maturité au même moment !

    Daniel Levieux

Commémorations

21 décembre 2019
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Meillard – Le Montet

2023: les rendez-vous de la mémoire à la rencontre du souvenir et de l’histoire…

Les prochaines cérémonies commémoratives se dérouleront le dimanche 16 juillet 2023 en hommage aux combattants du Camp Danielle Casanova

Les cérémonies commémoratives du dimanche 14 mai 2023 en hommage aux combattants du maquis HOCHE
. à 10 h 30 : village des Champs à Meillard, descente à la stèle de la pièce Plate suivie d’un vin d’honneur
Celles et ceux qui voudront passer la journée ensemble pourront prendre leur déjeuner à la salle Lucienne Depresles à Meillard en pique-nique « tiré du sac »…
. à 16 h 30 : stèle de Chapillière (route St Pourçain – Le Montet) suivi d’un vin d’honneur

L‘accueil des jeunes du Lycée agricole de Neuvy pour la journée d’immersion sur le site du Camp Hoche s’est déroulée le 9 mai. Une équipe d’une demi-douzaine de membres du comité local s’est mobilisée pour les accueillir et encadrer les activités de la journée…

Outre tous les éléments du déroulé de l’histoire de la Résistance au cœur du bourbonnais, depuis la débâcle évoquée sur le site de Châtel de Neuvre, jusqu’aux événements du printemps 1944, les jeunes ont été amenés à réaliser le cérémonial de l’hommage aux victimes devant la stèle de la Pièce Plate…

Les commémorations 2023

La cérémonie de la « Journée du Souvenir des victimes de la déportation » s’est déroulée à Meillard le 30 avril, rendant un hommage particulier à Lucienne Depresle et Gilbert Bidet. Eline Laurent Parotin, une de nos plus jeunes adhérente, s’est acquittée de la prise de parole de l’association.

Les cérémonies du mois de mai à la mémoire des combattants du Camp Hoche restent dans leur format traditionnel avec une descente à la stèle des Champs le matin du 14 mai à 10 h 30, suivie d’un déjeuner convivial tiré du sac. L’après-midi la cérémonie à la stèle de Chapillière se tiendra à 16 h 30.

Le 27 mai, la « journée nationale de la Résistance » sera célébrée dans la commune qui a reçu l’Assemblée générale, en l’occurrence la cérémonie se tiendra à Bresnay à 18 heures.

Vous avez des questions… écrivez-nous !

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Georges GAVELLE

20 décembre 2019
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Georges GAVELLE

Hommage rendu à Georges GAVELLE LE 15 JUIN 2010 à tronget

C’est à l’invitation et en présence d’Eliane Gavelle, son épouse, et de Gilles son fils, que Jacky Laplume président   départemental de l’ANACR accueillait André Lajoinie, ancien député et Pierre Bussonne représentant le président de l’ARAC à Tronget le 15 juin 2010. Plus de cent personnes avaient répondu à l’invitiation pour s’associer à la peine de ses proches et rendre un dernier hommage à leur ami et camarade Georges GAVELLE;,

Les personnalités excusées étaient nombreuses à avoir transmis un message honorant la mémoire de Georges. Retenu loin de l’Allier, Raymond Saint-Léger, Président de l’UFAC était de ceux-là, tout comme Jean Maranne (FOR et FSOR), Cécile Rol Tanguy, ou Jean Paul Dufrègne, Président du Conseil Général de l’Allier, représenté par Marie-Françoise Lacarin, conseillère générale du canton du Montet et Vice-Présidente chargée des solidarités, de l’Enfance, de la Famille, de la Dépendance et du Handicap,

Dans l’assistance on remarquait la présence de Robert FALLUT (Président de la FNDIRP) et de son épouse Suzanne, au côté de Lucien DEPRESLE, Président d’honneur du Comité local de l’ANACR et qui avait préparé l’installation du Camp Hoche à Meillard avec Georges GAVELLE début 1943.

Dans son intervention au nom de l’ANACR, Jacky Laplume retraça le parcours d’un Résistant émérite, d’un fondateur de l’ANACR, d’un acteur infatigable des combats pour la liberté et pour la paix.

Georges Gavelle nous a quitté dans sa 88ème année, un homme exceptionnel comme ses décorations en témoignent. Officier de la Légion d’honneur, Officier de l’Ordre national du Mérite, titulaire de la médaille d’or de la ville de Montluçon et de la médaille d’or de l’Office Républicain des Mérites Civils et Militaires, Georges était président d’honneur de l’ANACR dont il avait été un des fondateurs chargé de 1954 à 1956 d’en assurer l’organisation dans l’Allier, C’est en convalescence d’une blessure de guerre en Indochine qu’il s’y était employé.

Georges Gavelle était d’abord l’ouvrier montluçonnais qui a poursuivi dans la Résistance son engagement militant. En 1939 il était apprenti à 17 ans aux Forges puis, en 1941, ouvrier aux usines Saint-Jacques où il se retrouva auprès des militants communistes dont le parti était dans la clandestinité. Tracts et presse clandestine font son quotidien quand il décide de rentrer dans l’armée en février. Cet engagement résulte d’une décision concertée au sein des Jeunesses Communistes qui ont pu le préconiser pour mieux apprendre à se battre. C’est cette démarche et ses acquis qui en feront plus tard naturellement un chef militaire de la résistance, et tout particulièrement du Camp Hoche. Après le 11 novembre 1942, l’occupation de la zone dite « libre » et la démobilisation, Georges Gavelle revient à Montluçon, la répression l’empêche de reprendre immédiatement contact avec les membres de son parti. Il tente alors de renouer avec l’Armée Secrète (Mairal) mais sans résultat ; ce qui le conduit à gagner la frontière espagnole. Ses tentatives successives restent vaines.

Revenu à Montluçon, il renoue ses contacts avec les responsables du parti communiste clandestin et des jeunesses communistes. IL imprime tracts et journaux clandestins à son domicile. Il travaille sous la responsabilité de Louis Bavay, de Marcel Zwilling et Pierre Katz.

Après le 6 Janvier  et la formation du Groupe Armé de Montluçon Ville, l’implantation du maquis  dans la région de Meillard a été décidée; le soutien paysan assuré ici pour la sécurité et l’approvisionnement du maquis ainsi que la proximité de la mine de Buxières  qui pouvait fournir abri et explosifs ont guidé ce choix judicieux.

La forêt des Colette sera choisie à partir du mois d’Août pour abriter les maquisards. Où ils subiront l’attaque des GMR au moment où l’essentiel des combattants étaient retenus par une opération à Montluçon.

Le maquis fut ensuite dissout et ses combattants répartis dans d’autres groupes. Un groupe armé resta cependant à Montluçon pour appuyer des forces résistante du Front National.

Georges pris des responsabilités régionales dans l’organisation des FTP qui lui feront parcourir tous les départements de la région, mais aussi la Loire avec Saint-Etienne. En juillet 44 il prend part aux combats de la libération de Lyon dans le secteur de Tassin la Demi Lune,

Sans avoir jamais été arrêté Georges Gavelle a été condamné par les tribunaux de Pétain et les nazis à 10 ans de travaux forcés et 5 ans d’interdiction de séjour. Le domicile de ses parents avait été perquisitionné et son frère arrêté à Huriel pour avoir refusé le STO. René, André  et Berthon ont été ses principaux noms d’emprunt dans la clandestinité.

Son combat pour la mémoire est passé par l’ANACR mais aussi par l’AERA qu’il avait installée dans l’Allier pour travailler à la connaissance et à la transmission des valeurs de la Résistance.

La dimension nationale de l’hommage au combattant

 

Pierre Bussonne représentait la direction nationale de l’ARAC, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de  la Guerre d’Indochine (CGVI, dont Georges GAVELLE était le Président),  mais aussi au nom du Comité Français du Village de l’Amitié établi pour venir en aide aux victimes de la guerre du Viet Nam, et en particulier de l’Agent Orange, terrible poison répandu par les américains sur les terres vietnamiennes. Il a souligné les combats et les engagements partagés avec Georges Gavelle, camarade et compagnon de lutte,

Il a salué  en Georges avec émotion le dirigeant de l’Association des Officiers de Réserve Républicains, celui qui avait exprimé sa préférence pour la conscription dans l’armée de la nation et son opposition à l’armée de métier, son attachement  à la République du peuple de France.

Soulignant sa modestie, sa chaleureuse fraternité, son humour et sa gentillesse qui n’enlevaient rien à sa détermination, Pierre Bussonne se souvient d’un homme ouvert aux transformations sociales mais avec des idéaux et les valeurs républicaines et révolutionnaires chevillées au corps, Georges Gavelle a toujours été des combats pour la paix, contre le capitalisme et le colonialisme, le racisme et la xénophobie, restant ainsi toujours fidèle à la devise républicaine, dans ces temps d’abandon et de régression sociale, de démolition des acquis du Programme du Conseil National de la Résistance,

Dans cette période dramatique pour tant de peuples du monde, de guerres déclarées ou larvées, les prises de position et l’engagement personnel de Georges Gavelle  ont conforté les forces du progrès, de la justice et de la Paix.

La salle unanime partageait avec Pierre Bussonne la promesse faite à la mémoire de Georges GAVELLE, poursuivre les engagements qui furent les siens avec le souvenir à jamais conservé de son courage, de son humanisme et de sa lucidité.

Un homme au courage tranquille, un camarade chaleureux

 

André Lajoinie rend hommage à son ami Georges Gavelle, dont il dit qu’il lui a connu une vie si remplie qu’il lui semblait que Georges en avait vécu plusieurs.

Sa forte personnalité, avide d’apprendre et de se battre, lui a permis de surmonter la maladie, comme les pires difficultés de ses années de lutte. Né dans une famille acquise aux idées communistes, il a toujours fait preuve d’acharnement et de clairvoyance pour se donner les moyens  du succès dans tous ses combats. Son engagement dans l’armée d’armistice au 6ème régiment de cuirassés de Limoges  a fait parti de cette même volonté. Une fois démobilisé il entrepris sans attendre de faire vivre la Résistance. Les contacts infructueux avec l’AS l’ont conduit à se joindre aux forces communistes du secteur montluçonnais et à les aider à s’organiser. A la tête du Groupe armé de Montluçon Ville puis du maquis Hoche, Georges Gavelle a toujours fait preuve du courage et du sens des responsabilités qu’il conservera dans toutes les situations. Sa grande intelligence des situation et son expérience acquise en quelques mois d’armée lui ont fait conduire les premiers pas de la lutte armée dans le département  avec le Camp Hoche -précurseur du maquis Danièle Casanova – qu’il installa à Meillard.

Au lendemain de la libération Georges Gavelle a intégré l’armée nationale; sa décision dans une France redressée, relevait de sa conviction que l’armée de la nation devait en compter toutes les composantes et surtout ne pas être confisquée par les forces réactionnaires.

Avec les guerres coloniales et la guerre froide ce fut le temps des discriminations systématiques, une souffrance supplémentaire pour Georges Gavelle, officier  issu de la Résistance qui a su garder son honneur de communiste.

Son opposition résolue à la torture dans tous ses secteurs de responsabilité avec les soutiens qu’il savait rassembler lui ont valu une discrimination permanente dans son évolution de carrière. C’est ainsi qu’il fut nommé colonel au premier jour de sa retraite.

Ensuite, retraité, Georges Gavelle a consacré l’essentiel de son temps à la Fédération des Officiers Républicains où il s’est efforcé de s’occuper des militaires victimes de discrimination dans leur carrière pour des raisons politiques (tout particulièrement des anciens Résistants FTP engagés dans l’armée à la libération).Cette action persévérante n’a pas toujours été couronnée de succès; elle est restée vaine en particulier sous la présidence de François Mitterrand qui par ailleurs avait réintégré dans leurs droits les officiers OAS condamnés pour rébellion sous De Gaulle.Il faudra attendre les années 2000 pour que son action pugnace obtienne quelques remises de décorations.

De la même façon il participa à la création de la décoration du Mérite Civique et Militaire dès les années 50 alors qu’aucune autre n’était remise en particulier aux résistants communistes. Et quand un gouvernement voulut interdire de l’épingler avec les autres décorations, Georges Gavelle en fit un collier pour continuer de la remettre, preuve de son acharnement parfois malicieux.

 

André Lajoinie rappela quelques éléments historiques soulignant les choix judicieux de Georges GAVELLE avec les mouvements de Résistance d’inspiration communiste (FTP, Front National) qui préconisaientt l’action immédiate, contrairement aux positions plus attentistes évoquées par De Gaulle à Londres. De la même façon les grands rassemblements armés ont fait preuve de vulnérabilité contrairement à l’armée de guérilla, agile, mobile et plus difficile à affronter qu’il privilégia dans l’Allier.

Il rappela aussi les tergiversations des alliés partagés dans la lutte anti nazie avec en particulier l’échec des américains approchant Pétain en lui proposant l’alternative à De Gaulle avec Giraud.. C’est à ce moment que de Gaulle, n’ayant beaucoup plus d’autre choix, dut se tourner vers les forces de la résistance Intérieure et détermina la mission d’unification des mouvements de Résistance de Jean Moulin. De la même façon, l’ambition américaine de mise sous tutelle  des territoires libérés avec leur projet d’AMGOT renforça en réaction la volonté de renaissance nationale et d’union dans le Conseil National de la Résistance pour la libération et l’indépendance nationale.

André Lajoinie souligne également les grandes lignes du Programme du Conseil National de la Résistance, cette grande ambition pour la France sur la base de réformes profondes, dont la mise en œuvre dès 1944 reste encore aujourd’hui emblématique du courage et de la clairvoyance politique des Résistants :

  • l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie
  • le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques
  • un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence…

En 1944 la France est un pays ruiné, mais c’est aussi dans cette condition difficile que la France s’est relevée et qu’elle a écrit sa page du progrès social. Toutes ces mesures aujourd’hui remises en causes ont été une clé de la réussite du rétablissement du pays.

 

L’engagement de Georges Gavelle, au service de convictions qui sont aussi les nôtres, mérite le respect et l’honneur de notre souvenir.

Dans leurs pas

19 décembre 2019
Aucun commentaire

Une journée d’immersion sur les lieux d’implantation du Camp HOCHE, Les Champs à MEILLARD.

Cette journée est systématiquement précédée de l’installation de l’exposition « Terre de Résistance » dans l’établissement dans la période précédant la visite. L’exposition est présentée dans l’établissement (format et public à déterminer en fonction des attentes de l’équipe pédagogique). Il est aussi possible d’organiser une initiative ouverte à tout public…

en 2024 l’accueil est programmé les mardi 7 et/ou 14 mai. Les établissements intéressés doivent s’inscrire en nous contactant notre responsable des activités pédagogiques :
Mickaël LAURENT : 06 88 47 11 74 – mickaellaurent03@gmail.com

C’est une journée pas comme les autres…
Les animateurs du comité local de l’ANACR proposent d’accueillir des groupes de collégiens ou de lycéens pour leur faire découvrir un lieu d’implantation de maquis : le Camps Hoche, premier maquis FTP de l’Allier installé en mai 1943.
Les jeunes sont invités à participer par petits groupes à une randonnée dans les prés et les bois du village des Champs à Meillard qui les conduit, après plusieurs haltes, auprès de la stèle érigée dans la clairière de la « Pièce Plate ».
Les accompagnateurs apportent aux jeunes les informations utiles à leur découverte des lieux et de l’histoire et répondent à leurs interrogations.
Quand la météo est clémente le pique-nique se prend dans la nature ; mais en cas de mauvais temps une grange fournit l’abri nécessaire.
Et c’est aussi là que le témoignage d’anciens résistants leur est apporté avec un temps d’échange habituellement d’une grande richesse et riche d’émotions.

Lors du rassemblement au départ dans la cour de la ferme les groupes se forment après la présentation d’ensemble de la journée. C’est aussi le moment d’une lecture de paysage utile à la compréhension de l’histoire.

Le départ échelonné des petits groupes les fait échapper à la vue des autres dans le paysage tourmenté de la petite vallée où on ne voit pas plus d’où l’on vient qu’où on va…
La halte du « ponceau » symbolise la frontière du monde des légaux et des clandestin avec la cachette des provisions que les habitants du village portaient aux maquisards sans jamais les rencontrer…

Les petits groupes qui avaient été interpellés au passage du « ponceau » se retrouvent autour de la stèle au terme de leur parcours aller. Outre les apports et les échanges sur l’installation des résistants en ce lieu c’est aussi un temps de recueillement à la mémoire des victimes qui contribue à la dimension citoyenne de l’expérience des jeunes.

La remontée vers le village offre l’occasion de satisfaire bien des curiosités…

Des informations à l’intention des enseignants.

La genèse du maquis Hoche
La montée en puissance des « Résistances » au régime de Pétain, à la collaboration et à l’occupation allemande conduit à l’organisation clandestine de camps (dénomination en « maquis » plus tardivement).

Organisations interdites et réorganisation clandestine
À la suite de son interdiction le 26 septembre 1939, le parti communiste se réorganise dans la clandestinité. Montluçon est au centre de la région R3 (Allier-Cher-Creuse) et la répression engagée avec la quarantaine d’arrestations du 8 octobre 1940 témoigne du degré d’organisation de l’opposition au régime de Pétain et à l’occupant.
Les victimes de la répression sont emprisonnées en de multiples endroits (Mons près d’Arlanc, Saint Paul d’Eyjeaux, Riom, Nexon, Saint Sulpice la Pointe, Eysses, Nontron, la prison allemande de la Mal- Coiffée à Moulins, la déportation en Algérie ou plus tard en Allemagne…).

Contestation : La grève des mineurs
Fin 1940, le mécontentement règne parmi les mineurs des trois mines de charbon de Buxières-Saint-
Hilaire. La direction veut les faire travailler un dimanche sur deux. Avec les restrictions, les femmes ont de plus en plus de difficultés à garnir la musette et les poussent à revendiquer des rations plus importantes. Au Méglin les mineurs refusèrent de travailler le 4 décembre 1940.

Propagande : papillons, tracts et journaux clandestins
Dès 1940 la propagande clandestine s’organise jusqu’à l’installation de véritables petites imprimeries clandestines comme à Treignat ou Marmignolles. Les arrestations du 8 janvier 1942 et la neutralisation de l’imprimerie de Vieure réorientent l’organisation sur des installations plus réduites, plus nombreuses et dispersées. Dans la nuit du 12 au 13 février 1941, à Montluçon, ZWILLING et MARTINEAU sont chargés de récupérer deux ronéos exposées dans la vitrine d’une librairie, rue Bretonnie. L’une est donnée au parti communiste, l’autre reste dans les mains de la J.C. cachée chez les parents de Georges GAVELLE, à Lavault Saint Anne.
A son entrée en zone non-occupée le 11 novembre 1942, l’armée allemande s’installe à Montluçon à la caserne Richemond.

Manifestation du 6 janvier 1943
Après un premier convoi de travailleurs réquisitionnés parti de la gare de Montluçon sans encombre sous une forte escorte policière et militaire en décembre 1942, le second, organisé le 6 janvier ne bénéficie pas des mêmes précautions. La riposte organisée par les jeunes communistes de Montluçon avec Louis BAVAY regroupe des socialistes, des F.F.L., des M.U.R, des gaullistes… Gare et quais occupés par les manifestants, la quasi-totalité des requis pour aller travailler en Allemagne peuvent s’échapper. L’armée allemande appelée à la rescousse évacue la gare… La répression va s’abattre avec une vingtaine d’arrestations.

Le passage à la lutte armée : l’installation du camp HOCHE
La décision de former et d’installer un « maquis » est déjà prise en décembre 42. Le pré-maquis s’installe à Marmignolles (côtes de Désertines à l’est de Montluçon) puis migre vers Villefranche avant son implantation finale à Meillard.
Après la manifestation du 6 janvier 1943 à Montluçon les réfractaires du STO sont plus nombreux à être contraints à la clandestinité. Les problèmes d’organisation posés sur le secteur urbain de
Montluçon ainsi que l’opportunité ainsi offerte de ressources disponibles pour l’action clandestine conduisent les responsables du « groupe armé de Montluçon Ville » (Katz-Zwilling-Gavelle) à envisager une implantation d’un camp dans la campagne bourbonnaise. Pour assurer la vie et l’action d’un résistant clandestin il faut compter au moins deux résistants « sédentaires » ou « légaux » (qui disposent de papiers et d’activités qui les couvrent). Les impératifs d’organisation en matière de sécurité et de logistique font cibler deux régions du département, les « triangles de fer » :
Theneuille – SaintPlaisir – Ygrande & Treban – Meillard – Besson

Les jeunes montluçonnais viennent s’installer en terre inconnue… En 1943 la priorité des combattants entrés dans la clandestinité reste la sécurité d’un abri bien caché… Un an plus tard les choses auront bien changé quand les maquisards du Camp Casanova, bien plus nombreux que ceux du Camp Hoche, entreprendront de défiler le 14 juillet dans toutes les communes du secteur !

Dans ces deux secteurs, les résistants disposaient de l’environnement favorable à leur implantation (soutien actif, ravitaillement…). Meillard est préféré à Saint-Plaisir pour abriter le camp. Sa localisation, au plus près de la capitale de la collaboration, Vichy, se veut un symbole de la détermination de la Résistance dans la lutte contre le nazisme et ses complices.
Sur recommandation d’Edmond CIVADE, Lucien DEPRESLE accueille Tilou BAVAY et le conduit à « La Pièce Plate » dans les bois des Champs où le camp HOCHE va s’installer à la limite des communes de Meillard, Laféline et Verneuil.
L’installation est supervisée par Georges GAVELLE.

Ce document fait état du Maquis FTPF de Saint-Pourçain sur Sioule. C’est une dénomination qui avait été abandonnée au profit de celui de Camp Hoche, (Le nom du Général de la Révolution mort à 30 ans dans l’armée napoléonienne avait été choisi comme emblème de l’engagement des jeunes résistants)

Carte réalisée par Georges Gavelle pour illustrer les mouvements des résistants du Camp Hoche.

L‘action
La mise en place suppose la construction de cabanes, l’approvisionnement en vivres, en matériel et en armes et munitions, toutes choses compliquées à organiser sans contact direct en respectant la sécurité des clandestins.
Les fermes fournissent la nourriture et l’abri pour les blessés ou les malades.
Les résistants « légaux » assurent le renseignement, les liaisons et l’approvisionnement.
Les collectes organisées apportent l’argent nécessaire (dans les usines, les organisations politiques… et jusque chez les prisonniers en Allemagne !).
Les armes proviennent pour certaines de récupérations faites à la débâcle et d’autres sur des opérations.
L’historique, remis à l’autorité militaire par Tilou BAVAY relève une cinquantaine d’opérations en 6 mois à Noyant, Bressolles, Chemilly, La Ferté Hauterive, La Racherie, St Loup, Saint-Pourçain, Bransat,
Le Theil, Treban, Besson, Bresnay, Monétay sur Allier, Chantelle, Chez elles, Bellenaves, etc.
Courant juillet et août ordre avait été donné du brûlage des meules de blé des collaborateurs.
. à Treban la récolte du maire
. à Meillard une meule et la machine à battre
. à Monétay une meule
. Tentative de sabotage de la ligne haute tension à La Racherie (Contigny)
. Incendie des stocks de fourrage réquisitionné par les Allemands aux Halles à Saint Pourçain sur Sioule
. Sabotage à trois reprises de la ligne Haute-tension : deux fois à Monétay et une fois à Châtel de Neuvre.
. Attaque d’un train de légionnaires entre Moulins et Saint-Germain
Les actions du maquis Hoche revêtirent la forme de guérilla et de sabotages de lignes électriques, de transformateurs, de voies ferrées, destruction de dépôts allemands, engagement contre la milice et indirectement l’armée d’occupation, avec des difficultés de toutes sortes.
La guérilla se pratique pour bien s’apprendre. ZWILLING et KATZ balançaient régulièrement des tracts par-dessus les murs de la caserne de Montluçon en déjouant les patrouilles allemandes (écrits en allemand qu’ils pratiquaient couramment).

La dispersion
Dès le mois d’août 1943, le nombre des maquisards devient trop important pour envisager de passer l’hiver sur place. Trois détachements s’en éloignent. Edmond PETIT rejoint le groupe de Besson-Bresnay avec 12 hommes. Maurice RAYNAUD s’installe dans la région de Bransat avec 15 hommes. Arrêté le 22 janvier, déporté à Buchenwald par le convoi n° 211, du 12 mai 1944, il fera partie de la brigade libératrice du camp.
Le détachement le plus important de 17 hommes rejoint la forêt des Colettes où Etienne PEIGUE a trouvé un emplacement près de Boénat, pour établir le camp.
Certains rejoindront le Camp Gabriel Péri dans le Puy de Dôme, d’autres la Montagne Bourbonnaise… Le Camp HOCHE installé à Meillard de mai à octobre 1943 c’est :
. Six mois de préparation
. Six mois d’activité
. Une cinquantaine de maquisards au plus fort des effectifs.
. Une cinquantaine d’opérations

Les terres du Bocage Bourbonnais ont été fertiles pour la Résistance ; après le Camp Hoche, le 6 juin 1944 le Camp Danièle CASANOVA sera créé à Moladier avant de gagner Meillard non loin de l’implantation du camp Hoche avec beaucoup plus de combattants que ce dernier en avait rassemblé pour participer à la Libération du département… Et ce sont près de trente maquis FTP qui seront répertoriés en 1944 dans le département.

Stèle de la Pièce Plate dans les bois des Champs près du ruisseau du Douzenan.

Document fourni aux professeurs de l’établissement en amont de la journée.

Document fourni aux élèves pour la sortie (repérage du parcours sur les cartes et notes…)

Terre de Résistance

19 décembre 2019
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« Je veux comprendre ce qui était pour savoir ce qui est… »

Géraldine SCHWARZ (Les amnésiques – Flammarion 2019)

L’exposition

Premier objet à être réalisé pour concrétiser la nouvelle étape du projet mémoriel du comité local  de l’ANACR Meillard-Le Montet, l’exposition « Terre de Résistance » est sortie de ses cartons pour voyager dans le département. L’aide de l’ONAC a été précieuse pour cette réalisation.

L’exposition se présente sous la forme de vingt panneaux 2 m x 0,80 m.

Deux malles métalliques (90 x 50 x 40) contiennent chacune 10 panneaux d’exposition ( roll-up autoportants de 0,80 m x 2 m) rangés dans leur socle enrouleur avec perche d’installation en housses zippées.

Liste des 20 panneaux

0. Terre de Résistance
1. Les sites
2. La Destruction du pont de Châtel de Neuvre
3. L’installation du Camp Hoche
4. L’action du Camp Hoche
5. Le Maquis Danielle Casanova
6. Les mouvements du Maquis Danielle Casanova
7. L’action du Maquis Danielle Casanova
8. La déportation
9. Lucienne DEPRESLE, déportée
10.Gilbert BIDET, déporté
11.La collaboration, la délation et la répression
12.Louis LANUSSE, assassiné
13.Les fusillés du Montcel
14.Le maquis à Villars
15.L’incendie de la ferme de Villars
16.Le sabotage ferroviaire des Cerisiers
17.L’embuscade du « Rocher Noir »
18.Un monument pacifiste
19.La résistance à la guerre

La réalisation de cette exposition a rempli le double rôle de la mobilisation des membres de l’association sur un objet de production commun et de l’outillage de sa mission de diffusion de l’information sur son patrimoine mémoriel. Tout au long d’une vingtaine de posters les femmes et les hommes qui ont fait du coeur du bocage bourbonnais une « terre de Résistance » sont évoqués dans leur vie, leur action et parfois leur martyre. Les organisations combattantes et leurs activités, les victimes de la répression de l’occupant nazi et du pouvoir collaborationniste de Pétain, sont tour-à-tour évoquées pour retracer les grandes lignes de la Résistance enracinée dans cette terre paysanne progressiste au coeur du bourbonnais.

Cette réalisation ne prétend évidemment pas à l’exhaustivité dans la couverture du sujet ! Elle présente simplement les principaux jalons utiles à la lecture de l’histoire de la Résistance dans l’espace du ressort de notre comité local. Le site Internet ou la brochure éditée récemment permettent de compiler une documentation plus riche au fur et à mesure de l’avance de nos travaux de collecte et de mise en forme.

La réalisation de la stèle de Villars à Noyant, en partenariat avec la municipalité, a été installée le 20 juillet 2014 en marquant le 70ème anniversaire des événements de 1944 et en présence de Jean Villatte, résistant du maquis Villechenon rescapé le l’attaque du 18 juillet 1944…

La brochure d’accompagnement ainsi que le prospectus d’information touristique sont réalisés, reste encore à finaliser la signalétique de chacun des sites retenus dans le circuit des « Mémoires itinérantes »…

La nouvelle brochure…

PRET DE L’EXPOSITION « TERRE DE RESISTANCE »

Les conditions du prêt de l’exposition « Terre de Résistance » sont précisées dans les documents du dossier ci-dessous, contrat de prêt et annexes.

Le prêt de l’exposition est nécessairement accompagné de sa présentation publique par les membres de l’association.

Les membres de l’association prennent en charge la mise en place et le retrait de l’exposition.

dossier de prêt

Conditions financières du prêt (mise à disposition sur la base d’une semaine)

  • établissement scolaire ou universitaire : Gratuité
  • Comité départemental ou local de l’ANACR : 100 €
  • Collectivité locale ou organisme public ou privé : 200 €

Pour votre réservation, contactez notre responsable des activités pédagogiques :
Mickaël LAURENT : 06 88 47 11 74 – mickaellaurent03@gmail.com

Meillard – Le Montet

19 décembre 2019
Aucun commentaire
Le comité local Meillard – Le Montet est à votre écoute, contactez-nous !

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Texte du titre vrede, páqja, der Friede / Frieden, fréda, peace, salam, khaghaghoutyoun, sülh, hèrè, vre(d)e, bakea, shanti, Мiр (mir), nyein chan yay, makonakon, mir, peoc’h, pèc’h, мир (mir), pau, 和平 (HePing), pace, papayatik, pé, lapé, lapè, la pé, paix, pé / lapé, mir, fred, paz, paco, rahu, friður, rauha, Friede, pac, frede, fois, síocháin, paz, tangnefedd, mshvidoba, ειρήνη (irini), shalom, shanti, béke, damai / perdamaian / ketentraman, friður, pace, heiwa, lahna, sok sbei, amahoro, asti, patz, santiphap, ráfi, pax / pax sit (que la paix soit), miers, salam, pâxe, kimia, taika, fridden, mir, damai, fandriampahalemana, sliem / paċi, rangimaarie / rongo, enh taivan (Энх тайван), vrede, fred, patz, bangan, salaam, solh, pokój, paz, pas, patcha, pace, мир (mir), paghe (logudorois) / paxi (campidanois), mir, runyararo, shanty, saameya / shanti, mier, mir, paks, fred, salama, kapayapaan, samaadaanam / amaïdi, mír, สันติภาพ (santiphaap), barış, tupasa ulon, мир (mir), påye. LA PAIX, 101 mots pour la dire !

La nouvelle édition du livret MEMOTour est arrivée…

Une nouvelle édition était rendue nécessaire avec l’épuisement de la première publication. De plus l’installation du monument de Moladier avait ajouté une quatorzième étape sur notre itinéraire de Résistance à Moladier ! Sans compter les évocations d’autres réalisations achevées ou en cours qui ont enrichi l’objet d’une dizaine de pages…

Brochure « Conseil National de la Résistance »

Notre Comité Local a édité une brochure présentant le Conseil National de la Résistance et son programme. Ce fascicule de 16 pages tiré à un millier d’exemplaires sera offert aux jeunes avec lesquels nous allons travailler dans l’ensemble de nos initiatives pédagogiques.

27 mai… c’est fait !

Prise de parole de l’ANACR

Ce 27 mai revêt une importance particulière : il ouvre le cycle mémoriel des 80èmes anniversaires
• 1943 foisonnement des Résistances intérieures catalysé dans le CNR
• 1944 développement de la lutte armée et appui décisif aux forces Alliées et à la France Libre pour la Libération
• 1945, la capitulation sans condition de l’Allemagne met fin à de la Seconde Guerre mondiale sur les fronts européens.
Aujourd’hui, nous commémorons ce jour où, à Paris, au n°48 de la rue du Four, s’étaient réunis autour de Jean Moulin, les représentants de huit mouvements de Résistance – « Front National de Lutte pour la Libération et l’Indépendance de la France », « Organisation Civile et Militaire », « Ceux de la Libération », « Ceux de la Résistance », « Libération-Nord », pour la Zone Nord de la France occupée, « Combat », « Franc-Tireur » et « Libération-Sud », pour la zone Sud – ainsi que ceux de six formations politiques résistantes– partis communiste, socialiste, radical-socialiste, démocrate-populaire, Alliance démocratique, Fédération républicaine – et des deux centrales syndicales clandestines, CGT et CFTC.
Ceux-ci créaient alors le « Conseil National de la Résistance », le C.N.R.
Jean Moulin remplissait ainsi la mission confiée par le général de Gaulle d’unifier les forces de la Résistance… Les Résistances différentes au nord et au sud, certaines très précoces et d’autres plus tardives, paysanne, ouvrière ou intellectuelle, filières d’évasion et passeurs par ici, propagandistes par là, agents discrets dans le secret du renseignement ou formations des premiers groupes armés, communistes ici, socialistes ou gaullistes ailleurs. Cette multiplicité rassemblée n’avait pas nécessairement fait taire toutes les rivalités, mais le CNR redonnait corps à une France en passe de reconquérir dans le camp des vainqueurs l’honneur de son peuple, ses institutions républicaines et son indépendance dans le concert des nations.
Plus de deux années de guerre sous le joug de l’occupation allemande et l’oppression de la collaboration pétainiste avaient mobilisé les forces progressistes et les patriotes qui s’étaient déjà levés dans la décennie précédente pour faire obstacle à la montée d’une extrême droite factieuse et des forces conservatrices qui disaient volontiers « préférer Hitler au Front Populaire » et qui se retrouvèrent tout naturellement dans la collaboration pétainiste. Les Résistances plongent leurs racines dans des luttes plus anciennes des organisations -six partis politiques et deux organisations syndicales- qui sont appelées aux côtés des huit mouvements actifs au nord comme au sud… C’est bien sur ce terreau que le Général de Gaulle a pu faire avec l’action opiniâtre de Jean Moulin du rassemblement un instrument important de la victoire et du rétablissement de la République Française.
Il avait bien fallu que ces forces existent et agissent pour que le Général de Gaulle en fasse un atout et que Jean Moulin les unisse.
Arrêté le 21 juin à Caluire, torturé, Jean Moulin meurt le 8 juillet. L’élan unificateur de sa mission va heureusement lui survivre.
Faisant face à la répression menée par l’Occupant nazi et ses complices pétainistes, les maquis se multiplient avec l’afflux de réfractaires au S.T.O. et les différentes formations militaires de la Résistance FTPF, A.S., O.R.A. et Groupes francs formeront en 1944 les « Forces Françaises de l’Intérieur », les F.F.I. Le Camp Danielle Casanova, formé ici le 6 juin 1944 y contribue.
Le C.N.R. c’est aussi l’élaboration dans la tourmente de la guerre d’un Programme, les « Jours heureux », dessinant à la fois les chemins de la victoire et le paysage d’une France libérée, démocratique, solidaire, pacifique. Ce sera le « Programme du CNR », publié le 15 mars 1944, un texte fondateur dont les ambitions politiques, économiques et sociales résonneront encore d’un formidable écho contemporain l’an prochain pour de son 80ème anniversaire.
La création du CNR fut importante pour notre pays. En premier lieu, lors de sa réunion fondatrice, le CNR se place sous l’autorité du général de Gaulle, ce qui lui fait écrire dans ses Mémoires « J’en fus à l’instant plus fort ». En le faisant représentant de la France libre et de la Résistance intérieure, cela lui permit de s’imposer face au Général Giraud, et dans le même temps d’affirmer aux côtés des Alliés anglo-américains la place de la France dans la coalition antihitlérienne.
Elle suscita aussi la formation dès la fin 1943 des premiers « Comités départementaux de la Libération ». Leur mise en place, généralisée au printemps 1944 par le « Programme du CNR », permit d’aborder l’heure de la Libération sous l’autorité du « Gouvernement Provisoire de la République Française ». Le CNR avec l’application de son Programme a participé à la restauration des libertés et d’une administration démocratique sur l’ensemble du territoire national, et à l’affirmation de la souveraineté de la France aux côtés des Alliés, dans le combat commun pour vaincre le nazisme.
En ce 80ème anniversaire de la création du CNR, le monde connait hélas toujours des oppressions nationales et sociales, des guerres d’agression et d’expansion, des crimes génocidaires, des discriminations raciales et religieuses, la xénophobie, des atteintes aux libertés démocratiques, aux droits de l’Homme et encore la préfiguration du fascisme…
Le combat que menèrent, au prix de lourds sacrifices, les Résistantes et les Résistants des divers mouvements, partis et syndicats de la Résistance qui se rassemblèrent le 27 mai 1943, reste un exemple.
C’est un jalon majeur de notre Histoire inscrit dans notre patrimoine mémoriel.
Par les valeurs de solidarité, humanistes, patriotiques et démocratiques qu’il a porté, ce combat reste une référence et une source d’inspiration contemporaine.
L’Armée des Ombres des Citoyens-soldats avait apporté sa contribution décisive dans l’issue victorieuse de la guerre et dans la reconquête de la démocratie républicaine et de la paix.
C’était hier.
L’aurions-nous oublié aujourd’hui, dans un monde ou les ambitions impérialistes, l’obscurantisme et les croyances dérèglent encore trop souvent les esprits au point d’y déchainer encore la barbarie des guerres et aveugler les consciences d’un fatalisme mortifère d’un réveil du fascisme.
Dans ce qui reste au « Pays des Lumières » la « patrie des Droits de l’Homme », dans notre République, le 27 mai prend des airs de 14 juillet.
Quand il redonne à la France le goût de la liberté, de l’égalité et de la fraternité…
Quand le 27 mai dessine les jours heureux à l’encre de la paix dans une République que nous voulons toujours indivisible, toujours laïque, toujours démocratique et toujours sociale…
… Une République que nous voudrions toujours plus généreuse et solidaire, cultivant le bien commun le plus précieux au monde : la paix !
Pour que vive la liberté, la démocratie, la justice et la solidarité, Vive la PAIX !

Le comité local de l’ANACR Meillard – Le Montet a réalisé la maquette d’un petit fascicule de présentation du Conseil National de la Résistance et de son programme…
En quête de fonds pour en réaliser une édition papier il le propose ici en version numérique.

Le programme du CNR avait largement inspiré la Constitution de 1946…

Agenda 2023… à noter !

Application « Bocage Bourbonnais »…

Ce n’est plus « pour bientôt »… désormais, c’est fait !

Une réalisation du Comité local Meillard-Le Montet  (disponible sur Play store et Apple store).
en collaboration avec l’Atelier Numérique et avec le soutien de l’ONACVG.

Plaques, stèles et monuments de la Résistance et de la Seconde Guerre Mondiale du secteur…

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Assemblée générale 2023

en 2023

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le brouillon d’une expérimentation : expo virtuelle…

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C’est fait ! c’était le…

Commémoration du Camp Casanova

Cérémonies à la stèle Roger Bellien à La Vivère (Besson) suivie de celle de la stèle Marc Bonnot au Parc à Cressanges. (photo ci-dessus)

Samedi 28 mai 15 h à Tronget : cinéma…­

Projection du film documentaire de Jean-Philippe JACQUEMIN.
Quel héritage garde-t-on de la Résistance ? Nous suivons le parcours de 4 résistants de la Seconde Guerre mondiale, les plus jeunes d’entre eux qui en sont maintenant les derniers représentants. Ces jeunes combattants d’alors sillonnent maintenant la France afin de rencontrer les jeunes générations qui ont aujourd’hui l’âge qu’eux-mêmes avaient lors de leur engagement …  et parler de leur expérience, de leur combat, de leur engagement .. de leurs convictions. Loin de vouloir passer pour des héros, ils veulent simplement parler de l’actualité de ces combats, de l’importance de la révolte, de l’indignation… et de la lutte ! Evasions spectaculaires, filatures, espionnage, clandestinité, maquis, embuscades, sabotages … la jeunesse permet tout ! Mais ce qu’il en reste ce sont des convictions en héritage, ces convictions qu’ils ont gardées toute leur vie et qu’ils nous livrent sans réserve… contre la montée des extrémismes et pour sauvegarder les avancées du Conseil National de la Résistance aujourd’hui en danger : sécurité sociale, assurance chômage,  liberté de la presse…. Les anciens montrent le chemin !­­­­­

27 mai 18h à Chatillon – Le Rocher Noir

La commémoration de la Journée Nationale de la Résistance s’est déroulée le 27 mai 2022 à 18 heure à la stèle du Rocher Noir à Chatillon (RD 945 en direction de Moulins).

Nombreux étaient celles et ceux qui avaient répondu à notre invitation à la célébration de la Journée Nationale de la Résistance. Cette cérémonie a revêtu un caractère tout particulier sur le site du Rocher Noir où la municipalité de Châtillon a aménagé un vaste parking qui permet de s’arrêter près de la stèle en toute sécurité… et qui peut inciter les curieux à s’en approcher pour en découvrir l’histoire !
A la salle des fêtes de Châtillon Mickael Laurent a retracé l’histoire du CNR et l’importance du programme conçu dans la tourmente de la guerre et qui fut à la fois la feuille de route de la reconstruction du pays à la Libération et la clé de reconnaisance de la France au rang des vainqueurs aux côtés des Alliés. Son propos s’achevant sur l’impérieuse nécessité de l’engagement antifasciste dans un présent troublé par toutes les nostalgies d’extrême-droite a été relayé par les interventions des élus se félicitant de l’activité mémorielle de notre association et soulignant la nécessité du soutien à lui apporter.
Sur le chemin du retour un hommage a été rendu devant le monument de Villars en hommage aux combattants du groupe Villechenon et avec une pensée pour la famille Lafay qui avait eu beaucoup à souffrir de l’assaut du 18 juillet 1944 avec l’incendie de la ferme…

8 mai : commémorations des Camps Hoche et Casanova

Le nouveau dépliant

Les newsletters du comité local…

Un nouveau dépliant « touristique » (disponible en téléchargement ci-dessous)…

Lucien DEPRESLES

Plaques, stèles et monuments de la Résistance et de la Seconde Guerre Mondiale du secteur…

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Avec de nouveaux outils…


Hommage à Génia OBOEUF


Cap sur le CNRD

« La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich (1944-1945) »
Le patrimoine mémoriel de la Résistance du cœur du Bocage Bourbonnais offre aux jeunes concurrents de l’édition 2021-2022 du Concours National de la Résistance et de la Déportation nombre de références susceptibles d’illustrer la thématique qui leur est proposée…

12 septembre : voyage… voyage !

A la rencontre de la mémoire de Georges GUINGOUIN et du Maquis Limousin…

Pour la cause !

Alain HIVER a déjà fait résonner les scènes de la région, à Lurcy-Lévis, Cérilly, Bellenaves, Varennes et de nombreuses fois à Tronget de son talent d’auteur compositeur et avec ses interprétations magistrales de Ferrat, Béart, Moustaki, Renaud ou Aufray, et bien sûr Brassens pour qui le concert du 9 octobre à Rocles a célébré avec quelques jours d’avance le centenaire de sa naissance et le 40ème anniversaire de sa disparition…

C’est dans le cadre de l’exposition « Terre de Résistance » que les invités se sont retrouvés et ont poursuivi tard dans la nuit leurs discussions après la chanson.

La guitare virtuose était de la fête pour accompagner les textes formidables d’un Georges Brassens qui fut sacré Grand prix de poésie de l’Académie française en 1967 ! Et la curiosité bien partagée de tous a alimenté une multitude d’échanges dans une bien bonne ambiance !

Inauguration du monument dédié à la mémoire du Camp Danielle Casanova à Moladier

27 mai : C’était… la Journée Nationale de la Résistance

Pour partir à la découverte…

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Comité local Meillard – Le Montet

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Ils sont nés quelque part…Organisations de Résistance

… à nouveau en chantier pour le printemps 2021 !

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LE Comité Local de l’ANACR Meillard—Le Montet est héritier de la longue histoire de ses membres fondateurs, acteurs de la Résistance, pour beaucoup disparus aujourd’hui. Leur engagement et les valeurs qu’ils portaient dans les combats pour la victoire et la Libération face à la barbarie nazie font la charpente de notre action de tous les jours. Leur engagement était attaché aux racines progressistes d’une paysannerie luttant pour son émancipation au même titre que les ouvriers montluçonnais ou les mineurs des bassins houillers du bocage. Les hommes et leur terre offraient ici le terreau favorable au développement de la Résistance…

(suite…)